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Emi Bond: L'appel de la musique

Genevieve Vézina-Montplaisir, Métro

Emi Bond n’a que 23 ans et elle a déjà un album en poche. Passionnée de musique, elle a fait un détour par le cinéma avant de revenir à ses premières amours.

Originaire de Gas­pésie, de Madeleine-Centre plus exactement, la finaliste du Festival en chanson de Petite-Vallée de l’an dernier s’est inspirée de Montréal, la grande ville, pour écrire les chansons de son album éponyme. Le premier extrait de ce dernier, Kamikaze, tour­ne déjà à la radio. Avec sa voix rauque et sa vision du monde, Emi Bond s’offre en toute simplicité.  

Tu as toujours été une passionnée de musique, mais tu as fait des études universitaires en cinéma, qu’est-ce qui t’a ramené à ta première passion?
En fait, ç’a été vraiment un déclic qui s’est fait. Je suis descendue par chez nous à Noël et j’ai vu l’annonce du Festival en chanson de Petite-Vallée. J’ai demandé à ma mère si je devais m’essayer. Elle m’a répondu que je n’avais rien à perdre. J’ai appelé mon ami David, celui qui est devenu mon gérant. Il m’avait déjà offert de faire un démo. On est parti avec ça et finalement tout a débloqué.

Est-ce toi qui es allée voir la maison de disque Musik2Musik ou ce sont eux qui t’ont approché?
Quand j’ai enregistré le démo avec David pour Petite-Vallée, il l’a envoyé à des maisons de disques. Les maisons ont pas mal toutes répondu, mais Éric Martel de Musik2Musik est vraiment resté. Il voulait vraiment entendre ce que je faisais. On a signé un contrat de disque en mai l’année passée, juste avant Petite-Vallée.  

Tu as été finaliste au Festival de Petite-Vallée l’an dernier. Comment s’est déroulée cette expérience?
Outre la pression du concours, c’était pour moi la réalisation d’un rêve, aller faire Petite-Vallée. Ç’a été une des plus belles expériences de ma vie! J’ai rencontré des gens qui m’ont vraiment appris à voir où j’avais mes failles et mes forces. Ce qui m’a aidé le plus c’est de ne pas avoir fait la finale! C’est là que j’ai compris que j’avais certaines choses à améliorer. J’ai rencontré là-bas, Marie-Claire Séguin, qui m’a beaucoup aidé vocalement.

Philippe Brault, proche collaborateur de Pierre Lapointe, a réalisé ton album. Qu’est-ce qu’il a apporté à ton album, selon toi?
Les démos qu’on avait fait étaient pas mal plus pop. Philippe a amené un petit côté qui me ressemble plus. On a essayé d’aller chercher des influences. On aime beaucoup Radiohead alors on est allé chercher parfois des petites consonances ici et là pour peaufiner le tout.

As-tu été surprise que le premier extrait de ton album, Kamikaze, se soit hissé dans le Top 10 du Grand Décompte CKOI?

Oui, très surprise! C’est vraiment un beau cadeau et c’est une belle réalisation pour moi parce que je ne m’attendais tellement pas à ça. Moi, je n’avais pas d’attentes. Je me disais, si ça marche tant mieux, sinon, je vais avoir réalisé mon rêve, je vais avoir fait mon album.

Comment vois-tu l’avenir de ta carrière?
Si j’ai la chance de faire ça toute ma vie, je vais tellement en profiter. Le plus important pour moi c’est de tout le temps passer un message. Donc, si je peux continuer de faire ça, je vais être comblée, mais je ne me mets pas de pression non plus. Je pense déjà au deuxième album, mais je vais y aller selon mon inspiration et ce que j’ai à donner.

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