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Choke, une guérison sexuelle

Daniel Holloway, Métro New York

É.-U. Comédie dramatique
Réalisée par  Clark Gregg
Mettant en vedette  Sam Rockwell, Anjelica Huston, Kelly Macdonald
3/5

Les êtres humains sont comme l’arbre dans Le Noël de Charlie Brown : laids, fragiles, mais parfois capables de se racheter. Pour paraphraser Linus Van Pelt, nous ne sommes pas mauvais du tout. Peut-être avons-nous juste besoin d’un peu d’amour.

Voilà le fondement intellectuel de Choke, adapté, tout comme le film Fight Club, d’un roman de Chuck Palahniuk. Les deux films mettent de l’avant des héros qui perdent le contrôle de leurs instincts primaux avant de trouver leur salut dans l’amour d’une femme cinglée. La différence entre ces deux films tient au réalisateur. Fight Club a été réalisé par David Fincher, un pur génie. Clark Gregg, l’acteur de renom qui a réalisé et adapté Choke, lui, ne l’est pas.

Choke, c’est l’histoire de Victor Mancini (Sam Rock­well), un perdant fini qui passe la moitié de sa vie  les culottes baissées. Si seulement sa maman (Anjelica Huston) l’avait aimé davantage, peut-être ne serait-il pas devenu un accro du sexe qui trompe les restaurateurs en simulant de s’étouffer avec leur nourriture pour ne pas payer l’addition… Mais juste au moment où la chance lui sourit et où il tombe amoureux du médecin de sa mère (Kelly Macdonald), il découvre qu’il est un clone, développé à partir du prépuce de Jésus de Nazareth. Est-ce trop à gérer pour un seul homme?

En tout cas, c’est beaucoup trop gros pour que les spectateurs puissent avaler ça!   

Choke
En salle dès aujourd’hui

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