17 Again: Zac Efron dans la cour des grands

Dans 17 Again, Zac Efron tente de briser son image de jeune idole adolescente. À 21 ans, l’acteur n’a qu’un seul désir : faire son entrée dans la cour des grands.

La première chose que l’on voit dans 17 Again (Encore 17 ans), c’est Zac Effron – beau gosse de Hollywood, star de la populaire franchise High School Musical, objet des fantasmes de millions de filles partout dans le monde – ruisselant de sueur, torse nu, marquant panier après panier dans un gymnase vide.

Force est d’admettre que le réalisateur sait à qui s’adresse son film.

Mais après la première scène du long métrage, au cours de laquelle l’acteur se lance dans un numéro de danse improvisé au son de Bust a Move, l’intrigue prend son air d’aller, et le protégé des studios de Disney saisit sa première véritable chance de briser son image d’idole des ados et de s’accomplir en tant que comédien.

«Ce rôle me donnait la chance de jouer sur plusieurs niveaux, et par le fait même, de défoncer plusieurs portes», indique Efron.

Lorsqu’on leur demande ce qu’ils pensent de Zac Efron, les membres de l’équipe de tournage de 17 Again n’hésitent pas à applaudir l’éthique de travail du jeune premier. Même après avoir subi une crise d’appendicite pendant la production du film, Efron était de retour au boulot le lendemain matin – après avoir pris soin d’appeler ses collègues pour s’excuser de son retard.

«J’aurais pu tout ruiner», dit le jeune homme de 21 ans le plus sérieusement du monde. Efron a même conservé son appendice… en souvenir de son opération! «J’ai dit au médecin : « Quand vous l’aurez enlevé, je pourrai l’avoir? » Et il m’a répondu : « Pourquoi pas? Bien sûr », raconte-t-il. Le plus étrange, dans toute cette histoire, c’est que la chose a disparu. Quelqu’un l’a chez lui au moment où on se parle.»

Efron ne semble pas trop s’en faire. «Ce n’est pas comme si c’était vivant!»

L’après High School Musical
Zac Efron a longuement réfléchi à sa carrière depuis qu’il a tourné la page de High School Musical.

Son prochain film, Me and Orson Welles, est un drame d’époque portant sur le Victory Theatre, une salle de cinéma mythique située à New York. Il allait même jouer un rôle dans Milk, de Gus Van Sant, avant qu’un conflit d’horaire ne l’en empêche.

La preuve la plus flagran­te du désir de Zac Efron d’étoffer son curriculum et de s’éloigner du genre qui l’a rendu célèbre est sans contredit sa plus récente décision, celle d’annuler sa participation au remake de la comédie musicale Footloose.

L’acteur insiste. Son choix était basé sur sa volonté de grandir personnellement
et professionnellement, et non pas sur sa peur d’être prisonnier d’une certaine image.

«Depuis que je suis tout jeune, j’adore essayer de nouvelles choses et apprendre de nouveaux trucs, explique-t-il. Je suis prêt pour un nouveau défi, quelque chose d’autre. Je veux continuer à avancer. Faire du surplace ne fait pas partie de mes projets.»

D’accord, mais pourquoi s’est-il soumis au petit numéro de danse? «Quand on m’a dit qu’il y aurait de la danse, je n’ai pas fait : « Oh non! Encore? » raconte-t-il. Tout est en lien avec l’histoire. Au début du film, mon personnage est au sommet du monde. Il est heureux. Il a tout ce qu’il désire et il veut juste se faire aller le popotin avec une cheerleader.»

17 Again
En salle dès le 17 avril