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Critiques CD de la semaine du 17 au 21 août 2009

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Brigitte Saint-Aubin, Sean Paul, Willie Nelson et Pleasure P.

Plus planant
Brigitte Saint-Aubin
Les rêves à l’envers (3,5/5)

Après avoir exploré les rouages du folk acoustique avec son premier album être…, Brigitte Saint-Aubin revient avec un univers plus planant sur les rêves à l’envers. Un univers planant qui lui va comme un gant à l’auteure, compositrice et interprète, qui signe des textes ludiques et poétiques à souhait. Réalisé par Francis Roberge, l’album explore différentes directions musicales, s’appuyant davantage sur les rythmiques, mais en respectant toujours la voix claire et douce de la chanteuse. Une belle plume à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas encore Brigitte Saint-Aubin!
– Geneviève Vézina-Montplaisir

Party!
Sean Paul
Imperial Blaze (3/5)

Quand on met un CD de Sean Paul dans notre chaîne stéréo ou dans notre iPod, c’est avant tout pour danser. Avec ses rythmes dancehall et reggae, le Jamaïcain a rempli les pistes de danse avec ses trois albums précédents et avec son quatrième effort, Imperial Blaze, il nous donne toujours envie de nous remuer le popotin. Son truc pour y arriver est, par contre, toujours le même : créer des mélodies simples et accrocheuses. Mais avec 19 pièces sur son nouveau disque, la recette s’essouffle un peu. Donc, à écouter une chanson à la fois et pas d’un bout à l’autre.
– Geneviève Vézina-Montplaisir

Décevant
Willie Nelson
American Classic (2/5)

Avant d’écouter le nouvel album de Willie Nelson, American Classic, on se dit tout de suite, «wow, un génie du country qui revisite à sa façon des grands classiques de la musique américaine». Eh bien, apprêtez-vous à être déçu. Le coloré musicien Texan se contente de chanter des grandes pièces tel Fly Me To The Moon et Since I Fell For You dans leur version originale. Le bon vieux Willie n’y apporte à peu près rien, à part quelques rythmes de guitares ou d’harmonica ici et là. Et comme Nelson n’a jamais vraiment été reconnu pour sa voix, American Classic ne vaut donc pas le détour.
– Mathieu Horth Gagné

Pas de plaisir
Pleasure P
The Introduction of Marcus Cooper (1,5/5)

Marcus Ramone Cooper, alias Pleasure P, ne porte pas bien son nom d’artiste. Le R’n’B réchauffé qu’il nous offre sur son premier album en est la preuve. Loin de nous faire plaisir, sa galette va même jusqu’à nous irriter les tympans. La surabondance d’envolées vocales nasillardes et les rythmes pop préfabriqués qui caractérisent la plupart des titres de l’opus évoquent les pires réalisations de Babyface au milieu des années 1990. Au mieux, c’est du mauvais Usher. Impossible de résister au jeu de mots douteux : The Introduction of Marcus Cooper est une très mauvaise entrée en matière.
– Marc-André Lemieux

Évaluation: 5/5 = Sublime, 4/5 = Recommandé, 3/5 = Bien, 2/5 = Moyen, 1/5 = Sans intérêt

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