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Dans la tête de Fred Pellerin

Fred Pellerin lance ces jours-ci son premier album de musique, Silence. Composé d’une douzaine de chansons glanées un peu partout et dont certaines portent sa signature, cet album est à l’image du conteur, des sons d’une autre époque avec des paroles poétiques et fleuries.

Afin de mieux comprendre d’où viennent ses chansons, Métro a demandé au conteur-chanteur de Saint-Élie-de-Caxton, de nous raconter leur histoire.

Quelques-unes des pièces…

L’Alouette
«L’Alouette c’est une belle histoire. C’est une toune qu’on avait zigonée sur le bord de la rivière près du port un soir de brosse à Saint-Élie. Je m’étais mis à faire une valse à l’accordéon et chacun y allait du texte qu’il connaissait de poésie française – on faisait de la chanson française! – et moi j’avais mis un texte de Prévert. Mais quand le temps est venu d’avoir les droits, je n’ai pas pu. Tout était fait, alors on n’a pas voulu perdre une chanson. Un soir d’hôtel à Amos, j’ai écrit un texte qui fit pied pour pied avec le poème de Prévert, alors on a sauvé la toune de l’alouette!»

Silence
«C’est une chanson d’amour que j’ai écrite à l’université. C’est la première chanson que j’ai écrite. Je ne la jouais pas parce que c’est dur pour moi d’assumer une toune. Ça va bien chanter les autres, mais chanter moi, c’est pas pareil.  Un jour, le groupe Taima, composé d’Alain Auger et d’Elisapie Isaac, se cherchait des chansons en français pour leur album. Je leur avais chanter ma toune dans la loge du petit Champlain à Québec et 3-4 mois plus tard, j’ai reçu un album par la poste, avec ma toune dessus. Dans la bouche d’un autre, je la trouvais l’fun, alors j’ai commencé à la chanter; c’était le rappel de mon spectacle Comme une odeur de muscle.. Je me suis mis à l’assumer publiquement et à la chanter. Il y a même quelqu’un un soir qui m’avait reproché de ne pas donner mes sources, que je pourrais au moins dire que c’était une chanson d’Elisapie!»

Les Marie
«C’est une chanson pour mes filles. J’ai deux p’tites Marie comme filles. Au départ c’était pour un recueil de lettres d’amour et moi ma lettre d’amour était pour mes filles. Ce n’était pas une chanson, mais elle avait un début de poésie qui a été facile à transformer en chanson. Alors c’est devenu la petite berceuse pour mes filles.»

Pourquoi avoir choisi de réinterpréter la chanson Mille après mille?
«Ça c’était une commande de Monique Giroux qu’on avait eu moi et mon frère Nicolas pour la capsule Chanson fétiche de son émission. Donc, féticher à deux ce n’est pas évident alors on a choisi la toune de mon père, Mille après mille. On l’avait donc montée pour l’occasion, un peu reggae, «off beat» à la mandoline. C’est donc là que cette version est venue au monde.»

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