Soutenez

Le grand retour de Billy Crystal

Les «parents» de Parental Guidance : Billy Crystal et Bette Midler Photo: Getty

Le rigolo Billy Crystal est en vedette dans Parental Guidance, premier film dont il est tête d’affiche depuis Analyze That en 2002.

Dans une des premières scènes de Parental Guidance (Surveillance parentale), Artie Decker (le personnage joué par Billy Crystal), un commentateur de baseball, est complètement confus quand son patron lui parle de Twitter et de Facebook. Dans la vraie vie, même s’il est devenu un avide utilisateur des réseaux sociaux, Crystal partage un peu la phobie de son personnage à propos des nouvelles technologies. En sortant son iPhone de sa poche, il dit : «Ce qui est bien avec ces machins – je viens tout juste de m’en procurer un –, c’est qu’en tant que père et grand-père, je peux être au courant de ce qui arrive. Mais je déteste voir, au restaurant, tous ces gens qui regardent leur téléphone et qui semblent dérangés quand le serveur vient prendre leur commande. L’art de la conversation se perd.»

Cette obsession se poursuit ailleurs aussi, critique Crystal. «Ce qui me tue, c’est de voir les gens marcher sur le trottoir et regarder leur téléphone. Ils pensent que les autres vont s’arrêter et les contourner, raconte-t-il. Tout le monde regarde vers le bas, désormais…»

À la fin de la même scène, Artie est congédié à l’âge de 58 ans, après avoir été commentateur pour les ligues mineures pendant des années. Son rêve d’analyser les parties des Giants de San Francisco s’évanouit du même coup. Heureusement, à 64 ans, Billy Crystal a réalisé la majeure partie de ses rêves.

«Je suis surpris de voir à quel point j’ai fait des choses dans ma vie, lance le comédien. Je suis choyé d’avoir eu une aussi longue carrière. Et j’espère qu’elle sera encore très longue. Je ne tiens rien pour acquis. J’ai été chanceux dans la vie, poursuit-il. J’ai rencontré quelqu’un à l’âge de 18 ans et j’en suis tombé amoureux. Nous som­mes mariés depuis 43 ans. J’ai deux beaux enfants, quatre petits-enfants et un cinquième en chantier. Ça, c’était mon plus grand rêve. Et il s’est réalisé. Maintenant, il ne me reste qu’à continuer de rêver.»

Conseils parentaux
Quand il repense aux conseils que ses parents lui ont donnés, Billy Crystal a un souvenir bien précis en tête.

«Mon père est mort quand j’avais 15 ans, se rappelle l’acteur. Il avait travaillé très fort toute sa vie, beaucoup trop fort. La plupart de mes souvenirs me viennent de ma mère. Quand j’avais environ 21 ans, à ma sortie du collège, la guerre du Viêtnam faisait rage. J’étais un musicien frustré, et ma mère m’a dit : «Tu devrais prendre des cours de clarinette. Comme ça, on pourrait te prendre dans l’orchestre et tu n’aurais pas à aller combattre.»

Parental Guidance
En salle dès mardi

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.