Mon zombie d’amour
Une histoire d’amour entre un zombie et une humaine? Pourquoi pas! Surtout si elle met en vedette Nicholas Hoult et Teresa Palmer. C’est ce que propose Warm Bodies, qui a été tourné à Montréal.
Un vent glacial balaie les rues de Toronto. «Il fait presque aussi froid qu’à Montréal! lance en riant Teresa Palmer, rencontrée dans un hôtel de la Ville Reine. On tournait surtout à l’intérieur, mais il y avait une scène à l’extérieur dans l’eau et j’étais gelée!» Quelques mauvais souvenirs qui s’effacent devant les bons. «C’était fantastique, se rappelle Nicholas Hoult, plus connu pour sa participation à la série télévisée Skins. La ville convenait parfaitement, que ce soit l’aéroport de Mirabel ou le Stade olympique.»
Dans ce nouveau long métrage de Jonathan Levine (50/50, The Wackness), une épidémie a transformé une bonne partie de la population en zombies. R (Hoult) arrive à renouer avec son humanité lorsqu’il fait la rencontre d’une jeune survivante (Palmer).
«Je n’avais jamais vu un film où on se trouve dans la perspective du zombie, admet la blonde héroïne, aperçue dans I Am Number Four et The Sorcerer’s Apprentice. C’était un concept rafraîchissant.»
Ça a un peu déboussolé le comédien britannique, qui devait véhiculer l’émotion en grognant, sans jamais réellement parler. Au contraire, malgré la présence d’une narration, c’est son corps tout entier qui devait s’exprimer. «Le scénario était très bien écrit, ce qui m’a beaucoup aidé. J’ai travaillé ma gestuelle, je me suis entraîné à marcher et à courir comme un zombie. C’était très drôle!»
En plus de mélanger des éléments horrifiques et romantiques, Warm Bodies est une fable sociale qui rappelle l’importance de se connecter à ce qui nous entoure. «J’aimais qu’il y ait un message caché dans l’histoire, un commentaire social, que ça ne soit pas seulement une idylle chez les zombies, avoue l’actrice australienne. Je pense que c’était important de dire quelque chose, mais sans faire la morale.»
Le prochain Twilight?
Warm Bodies a le potentiel de remplacer Twilight dans le cœur des adolescentes et des jeunes adultes. L’histoire d’amour entre cette humaine et ce garçon qui ne l’est pas est presque aussi «pure», et les deux principaux interprètes deviendront à coup sûr célèbres. Surtout s’ils tournent dans des suites, ce qu’ils seraient heureux de faire.
«Je crois que c’est différent, relativise Nicholas Hoult, qu’on verra prochainement dans Jack the Giant Slayer et les prochains épisodes des X-Men et de Mad Max. Ça aborde des sujets similaires, mais la relation entre les deux personnages est complètement différente.»
Sa partenaire de jeu, qui sera de la distribution du très attendu Knight of Cups de Terrence Malick, emboîte le pas. «Warm Bodies ne se prend pas au sérieux, rappelle Teresa Palmer. Il y a un mélange de genres qu’on ne trouve pas dans Twilight.»
Warm Bodies
En salle dès vendredi
Les frais de voyage ont été payés par Les Films Séville.