Soutenez

7e ciel: Cette semaine, Métro craque pour «La maison», «La faille», «L’ascension de Skywalker»…

série
Star Wars: L’ascension de Skywalker Photo: Courtoisie

La rédaction de Métro vous présente les coups de cœur de la rédaction de la semaine…et l’évènement qui la désole.

1- Star Wars: L’ascension de Skywalker

Près de 43 ans après Un nouvel espoir, Star Wars clôt à nouveau l’arc narratif principal de ses populaires aventures galactiques. J. J. Abrams est de retour à la barre de la série après le hiatus peu apprécié des Derniers Jedi. Bien garni et dénué de longueurs, ce neuvième opus n’est toutefois pas sans déception. Le film introduit notamment trop rapidement d’importantes informations qui auraient pu être mises de l’avant plus subtilement. Ceci étant dit, fidèle à son habitude, Abrams réussit à mêler nouveauté et clins d’œil nostalgiques avec une grande efficacité. Soutenu par un solide jeu d’acteur et une conclusion emphatique, ce chapitre final saura satisfaire les fans de la série. François Carabin

2- Blizzard

C’est sur les avertissements d’une tempête de neige majeure que commence ce spectacle haut en couleurs, qui enchaîne des acrobaties à couper le souffle et des scènes franchement drôles empreintes de folie et de tendresse. En trame de fond, un pianiste accompagne les interprètes dans leurs prouesses alors que des flocons de neige tombent sur les spectateurs, qui multiplient les applaudissements au cours de cette performance qui semble filer en un coup de vent. À la TOHU jusqu’au 5 janvier. Zacharie Goudreault

3- Le vingtième siècle

Rien n’est conventionnel dans ce premier long métrage de Matthew Rankin qui relate l’ascension du jeune Mackenzie King au tournant du XXe siècle. Très librement inspirée de la vie de l’ancien premier ministre du Canada, cette satire audacieuse critique de façon acerbe le système politique, notamment l’incompatibilité entre valeurs et pouvoir. La mise en scène d’une rare inventivité, la direction artistique singulière et l’absurdité de l’œuvre rappelle l’univers des Monty Python. À regarder en mangeant un bon bol de crème glacée érable et noix. En salle aujourd’hui. Marie-Lise Rousseau

4- On connait tous quelqu’un

En un an, les amies Marie-Luc Despaties, Karine Lemaire-Rogers et Daphnée Hacker-B. sont respectivement devenues orpheline, veuve et mère. Ces épreuves les ont amenées à échanger avec d’autres qui, comme elles, ont surmonté des obstacles. Dans chacun des six épisodes de ce balado, elles vont à la rencontre d’une personne dont le vécu résonne de près ou de loin avec le leur. Les témoignages qu’elles ont recueillis sont bouleversants, mais empreints d’une douce lumière. À écouter attentivement, avec un mouchoir à portée de main, sur l’application OHdio. Marie-Lise Rousseau

5- Luc Durand Leaving Delhi

Curieux personnage que ce Luc Durand, architecte moderne qui a travaillé entre le Québec de la Révolution tranquille et l’Inde de Nehru. Étienne Desrosiers (qui a déjà consacré un documentaire à son collègue Roger D’Astous) suit le maître au crépuscule de sa vie, alors qu’il retourne sur les lieux qu’il a façonné. Un parcours émotif et instructif sur un grand bâtisseur. À l’affiche au Cinéma du Musée. Benoit Valois-Nadeau

6- La Maison

Maison comme dans maison close. Mais surtout, maison comme dans: endroit familier, rassurant et empreint d’amour où on se sent chez soi. Surprenant a priori de parler ainsi d’un bordel. Pourtant, au fil des pages de ce troisième et captivant roman d’autofiction de la française Emma Becker, qui s’est prostituée pendant deux ans dans des établissements berlinois pour l’écrire, on en vient à comprendre son sentiment, malgré la controverse qu’il suscite. En plus d’y partager quantité d’anecdotes – souvent peu reluisantes – du quotidien des maisons closes, l’écrivaine rend hommage aux humaines derrière les travailleuses du sexe et soulève d’intéressantes réflexions féministes sur ce milieu qu’elle a connu de l’intérieur. Aux éditions Flammarion. Marie-Lise Rousseau

7- La faille

Enfin une série policière exploitant notre plus grande richesse naturelle: l’hiver en région. Rien comme des conditions météos hostiles pour nous glacer le sang et installer l’ambiance d’une enquête bien morbide. C’est le défi relevé par La faille, situé au nord du Québec, à Fermont, autour du fameux «mur» où résident la majorité des gens de la ville minière. Avec une solide distribution et une intrigue qui se dévoile dès les premières secondes, La faille vous clouera à votre divan comme un thriller européen sur fond de neige et de sang. Série sur Club Illico. Stéphane Morneau

Et on se désole pour…

La fin de la liste de Noël Poulet Neige

Après 10 ans de bons et loyaux services, le duo derrière Poulet Neige a annoncé la fin de sa liste de Noël, qui permettait de faire de chouettes découvertes musicales à chaque fin d’année. On comprend le choix de Pierre Alexandre et Philippe de Bourge en cette époque où recevoir par courriels des fichiers mp3 est devenu désuet. Reste que leur ludique initiative offrait une précieuse vitrine aux musiciens émergents ou méconnus. Alors, si ce n’est pas déjà fait, rendez-vous pour une dernière fois au listedenoel.ca. M.-L. Rousseau

Articles récents du même sujet

/** N3 */

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.