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Les Charbonniers de l'enfer: une soirée endiablée

Jessica Émond-Ferrat - Métro

Cinq chanteurs sur scène, seuls devant leurs micros. Des harmonies vocales, des tape­ments de pied et des textes magnifiques. Voilà tout ce qu’il a fallu aux Charbonniers de l’enfer Michel Bordeleau, Michel Faubert, André Marchand, Jean-Claude Mirandette et Normand Miron pour nous trans­porter… ailleurs. L’espace de deux heures, le quin­tette nous a plongés dans l’univers de son dernier album, Nouvelles fréquentations, et on l’y a suivi avec grand bonheur.

Entamant la soirée avec l’hilarante Chanson des toilettes (d’après un texte de Bertolt Brecht), les Charbonniers ont tout de suite enchaîné avec la magnifique Le vent nous portera, de Noir Désir, devenu un véritable classique depuis la sortie de Nouvelles fréquentations. Outre les chansons contemporaines «charbonisées», pour reprendre l’expression de Faubert, les cinq chanteurs ont judicieusement disséminé quelques pièces de leur répertoire traditionnel au cours de la soirée, au plus grand bonheur de leurs fans de longue date.

Il régnait une atmosphère de communion au cabaret La Tulipe, alors que seuls les voix et les tapements de pied emplissaient la salle et subjuguaient littéralement la foule. Tour à tour, chacun des hommes y est allé de son histoire, introduction à une chanson ou anecdote; on a ainsi pu apprécier non seulement l’indéniable talent de conteur de Michel Faubert, mais également la verve de ses acolytes.

De la sublime Faire terre (d’après le poème de Roland Giguère) à l’émouvante La comète, de Dédé Fortin, les Charbonniers nous ont fait redécouvrir les textes des pièces en les dépouillant de tout artifice. 

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