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«Les Zapettes d'or», plus populaire que jamais

Danièle L. Gauthier, La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Le comédien et animateur, André Robitaille, a eu une méga bonne idée, il y a quatre ans, lorsqu’il a proposé une émission hebdomadaire qui évalue, sans prétention, la forme et le fond des émissions diffusées sur l’ensemble des stations de télévision accessibles au Québec. En découle «Les Zapettes d’or», un microgala dont la popularité va grandissant depuis.

Ayant plus que doublés depuis le début, les votants sont appelés à se prononcer sur chacune des six catégories minutieusement établies: «Personnage fictif incontournable de l’année», «Entrevue marquante de l’année», «L’éclat de rire mémorable de l’année», «Grande émotion de l’année», «Prix spécial du réparateur» et «Le Grand Prix ça m’allume» (les listes sont affichées sur le site de l’émission). Non seulement cette soirée se déroule-t-elle dans un climat décontracté et amical mais la présence du public, qui participe aux discussions et fait part de ses commentaires tout au long de la «cérémonie», pimente cette soirée qui clôt la saison de «C’est juste de la télé».

Nous retrouverons, dans leurs élégants habits, Liza Frulla, Anne-Marie Withenshaw et Marc Cassivi, les collaborateurs réguliers d’André Robitaille, qui, chaque semaine, n’ont pas assez des 90 minutes de l’émission pour nous communiquer leurs trouvailles, leurs appréciations, leur enthousiasme ou leurs déceptions en ce qui regarde l’ensemble des programmations captées ici. À ARTV, le vendredi 30 mars, 21h.

Vivre dangereusement

Ils sont dix à tenter l’aventure de «La ruée vers l’or», série de huit émissions, débutant le mardi 27 mars, 19h, à TVA. Particulièrement en forme, ils auront besoin de toute leur énergie et de tout leur courage pour franchir les nombreux obstacles qui les mèneront aux précieuses pépites convoitées de tout temps.

Non seulement les «prospecteurs» devront-ils abandonner leur foyer durant trois mois, mais les conditions dans lesquelles ils devront voyager de Montréal à Dawson City, au Yukon, seront identiques à celle des chercheurs de 1898. Inconfortablement vêtus comme c’était le cas jadis, ils auront à subir les caprices du climat et du parcours, s’abriter comme ils le pourront et s’alimenter le mieux possible avec les piètres moyens dont ils disposeront, tout ça en plus de vivre en communauté avec des personnes inconnues jusque là.

Parrainés par Georges-Hébert Germain, nos candidats, originaires de différents endroits au Canada, s’engagent à parcourir 1100 kilomètres de portage, 800 kilomètres sur des radeaux de fortune en transportant 5000 livres d’un équipement désuet, identique à celui d’autrefois. Et dire que 10 000 Canadiens-français furent frappés par cette fièvre de l’or du Klondike. À TVA, le mardi 27 mars, 19h.

Le «méchant» qu’on gagne à connaître

Un être dont on ne dit que du bien, tant comme humain que comme artistes, Jean-Pierre Bergeron qu’on voit principalement dans des rôles de méchants et plus récemment dans la série «Trauma», s’est illustré dans quelques films dont «Les doigts croches» (diffusé le samedi 31 mars, 20h, à Radio-Canada). En entrevue aux «Francs-tireurs», le mercredi 28 mars, 21h, à Télé-Québec, on découvre l’inhabituel parcours et l’étonnante dimension de ce comédien-auteur-réalisateur et réputé professeur de théâtre, si apprécié aux États-Unis et si peu connu chez nous.

William, fils de Diana, n’avait que six ans quand ses parents se sont séparés. Partagé entre son père et sa mère, William, malgré son jeune âge, a vite compris que vivre avec maman pouvait être plus problématique qu’avec papa. Princesse Diana, à la moindre de ses sorties, attirait toujours une horde de journalistes et de photographes et, curieusement, le petit William est vite devenu le protecteur de sa mère. Le documentaire «Princesse Diana, ma mère» cherche à connaître la part que cette femme douce et généreuse a laissé à son fils éduqué pour devenir roi. Au Canal D, ce dimanche, 21h.

ARTV nous propose, ce samedi, 21h, un fabuleux voyage dans le temps avec la pièce «Toi et tes nuages», dramatique d’Eric Westphal. Ernestine (Andrée Lachapelle) souffre d’une maladie mentale qui la porte à rêver mais, contrariée, elle plonge alors dans de violentes et redoutables colères. Adèle (Françoise Faucher) ayant choisi de veiller sur sa sœur, ne se doute pas jusqu’où peuvent l’entraîner les insatiables exigences de sa sœur. Jean Duceppe et François Rozet font partie de cette représentation captée en 1972.

À RADIO-CANADA: ce samedi, 16h, nous assistons à l’élection, en direct, du nouveau chef du NPD qui deviendra chef de l’opposition officielle à la Chambre des communes. Détenteur de neuf prix Génie, le drame biographique, mettant en vedette Roy Dupuis et Julie Le Breton, raconte les prouesses de «Maurice Richard», le «Rocket», de 1942 à 1960, ce samedi, 20h. À «Découverte», on nous initie à la virothérapie, un nouveau procédé qui sollicite un virus capable de combattre le cancer, ce dimanche, 18h30. Cette semaine, les émissions «Studio 12», ce dimanche 22h57; «Trauma», le mardi 27 mars, 21h; «Les enfants de la télé», le mercredi 28 mars, 20h; «Prière de ne pas envoyer de fleurs», le jeudi 29 mars, 20h et «Kampaï! À votre santé», le vendredi 30 mars, 19h, terminent leur saison.

À TVA: alors qu’on assiste à la grande finale de «Star Académie», ce dimanche, 19h30, ce sera également la dernière pour «Rock et Rolland», «Yamaska» et «Toute la vérité», le lundi 26 mars, respectivement à 19h, 20h et 21h, ainsi que pour «O», le mardi 27 mars, 20h.

À TÉLÉ-QUÉBEC: dépression, troubles de la personnalité, psychose, troubles de l’alimentation ne sont que quelques maladies mentales qui affectent de plus en plus d’adolescents. Pour soigner ces jeunes, le Québec dispose de la science de 194 pédopsychiatres, trop peu pour s’attaquer à une réalité envahissante alors que les troubles mentaux ne sont toujours pas considérées comme une maladie dans la société. À «Soins intensifs / En pédospychiatrie», le lundi 26 mars, 21h.

À VTÉLÉ: Herby Moreau qui n’a pas son pareil pour glaner l’information liée aux activités culturelles, détient également un passeport tous azimuts auprès des artistes qui n’hésitent pas à lui confier révélations et secrets. Secondé par quatre nouveaux reporters qui sillonneront les quartiers culturels et les coulisses des salles de spectacles, il anime «District V», chaque semaine, dès le jeudi 29 mars, 19h30.

À RDI: doit-on s’inquiéter de toute l’information que Google, le moteur de recherche sur Internet, le premier au monde, parvient à accumuler sur nous par le biais des nombreux services qu’il offre à ses utilisateurs, le jeudi 29 mars, 20h?

À TV5: l’un des mystères de la séduction se situe au niveau des yeux: les grands yeux inspirent sincérité, honnêteté, ouverture d’esprit. Bien sûr, la silhouette ne passe pas inaperçue. À «Spécimen / Pour une nuit ou pour la vie», après nous avoir prévenu que l’amour-passion se vit entre 18 et 36 mois (après, il faut s’appliquer), on tente de déceler la durabilité de nos conquêtes, le mercredi 28 mars, 22h.

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