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Une dernière fois en Terre du Milieu

Photo: Warner bros

Luke Evans, une des vedettes de The Hobbit, parle de son expérience avec Métro.

L’acteur gallois Luke Evans, qui a commencé sa carrière au théâtre, ne déteste pas jouer des personnages légendaires: d’abord Apollon, le rôle qui l’a fait connaître, dans Clash of the Titans, en 2010; puis le dieu grec Zeus, dans Immortals (2011), et Dracula, dans Dracula Untold (2014)… Voilà donc une star hollywoodienne qui n’a pas peur de se frotter à la mythologie. Et c’est grâce à ce zèle héroïque et à son charisme que Peter Jackson lui a confié un rôle-clé de la saga The Hobbit: celui de Bard the Bowman, l’archer qui doit sauver son village de l’ire destructrice du dragon Smaug. L’incursion de Jackson dans le monde de J.R.R. Tolkien s’achève avec The Hobbit: The Battle of the Five Armies (Le hobbit: La bataille des cinq armées), qui conclut la saga cinématographique commencée il y a 13 ans avec The Lord of the Rings. Evans parle de son aventure en Terre du Milieu avec Métro.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans l’univers de J.R.R. Tolkien?
J’ai entendu des histoires fabuleuses des vedettes de Lord of the Rings, Elijah Wood, Billy Boyd, Ian McKellen. Tout le monde parlait des expériences fantastiques qu’ils avaient eues 10 ans plus tôt en Nouvelle-Zélande. Le fait qu’ils recommencent avec The Hobbit et que ces nouveaux films les aient séduits a suscité mon intérêt. C’était une idée attrayante que d’aller en Nouvelle-Zélande et y vivre le temps du tournage de trois films. C’était une occasion unique, que je ne revivrai sûrement plus. Et bien sûr, travailler avec Peter a été extraordinaire.

Quels aspects qui n’étaient pas forcément dans le livre avez-vous ajoutés à votre personnage, Bard?
L’histoire est la même, mais dans le livre, il est là, il tue le dragon, et c’est tout. Nous avions plus d’espace dans les films pour montrer ce qu’il avait fait avant. J’avais la responsabilité de faire en sorte que le public s’identifie à Bard. Puisqu’on avait le temps de le développer, on pouvait donner aux spectateurs les outils nécessaires pour le comprendre. Les gens l’aiment parce qu’il est la présence la plus fortement humaine des films. Il est le seul humain, en fait. C’est pour ça que les spectateurs veulent qu’il survive et qu’il réussisse.

Comment Bard est-il devenu le leader de son peuple? Au début, on voit comment il survit et travaille pour sa famille, mais il devient le pilier d’une communauté entière…
C’est intéressant, car il est dans une position où, par nécessité, il doit devenir le leader. Ce sont les circonstances qui dictent ses actions. Mais d’une manière ou d’une autre, il était déjà respecté avant même l’attaque du dragon Smaug, et les gens l’ont toujours aimé, à l’exception du gouverneur.

À quel moment est-ce que tout a changé?
Les circonstances déterminent ce que vous allez devenir dans la vie, ce que vous devez faire. Bard, lui, a dû protéger sa famille et l’ensemble de son peuple. Et c’est sa motivation durant tout le film: protéger les autres, être une source d’espoir dans un lieu rempli de noirceur.

«Si je pouvais ramener un souvenir de la Terre du Milieu, ce serait les gens avec qui j’ai travaillé. J’emmènerais l’équipe au complet avec moi.» – Luke Evans, interprète de Bard the Bowman

Qu’est-ce qui a le plus de valeur à vos yeux dans la série The Hobbit?
Le fait que nous ayons transformé un livre en films par l’entremise de Peter Jackson, déjà créateur des trois premiers. C’est un bon film, une bonne histoire, et il y a des enfants qui vont grandir en la connaissant, en aimant les personnages et en les comparant à ceux du livre. C’est quelque chose de très spécial.

Vous avez été très éclectique dans vos choix de rôles jusqu’ici dans votre carrière. Avez-vous des rêves d’acteur, au théâtre ou au cinéma?
Pas vraiment, non. Je suis ouvert aux suggestions et aux idées. Et j’adore les défis. Je n’étais pas convaincu que je voulais jouer Dracula, je ne pensais pas être assez mûr pour ça, mais je l’ai fait. Parfois dans ce métier, c’est bien de savoir qui on veut jouer, mais ce n’est pas mon cas.

The Hobbit: The Battle of the Five Armies
En salle dès le 17 décembre

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