Giorgio Moroder @ église Saint-Jean-Baptiste
- Vendredi 18 septembre
Giorgio Moroder @ église Saint-Jean-Baptiste
J’ai vu beaucoup de shows dans ma vie. Des humains qui chantent. Des humains qui dansent. Des projections. Des guitares. Du crachage de bière. Du rap. Du rock. De l’électro. Des fins. Des pas fins. Certains m’ont marqué alors que d’autres ont tranquillement sombré dans l’oubli. Pour qu’un événement soit mémorable, il faut que les astres s’alignent. Les organisateurs de Pop Montréal l’ont compris depuis longtemps. Ils ne se contentent pas d’espérer: ils placent ces astres méticuleusement pour que la magie opère.
Grâce à eux, j’ai vu Socalled au cinéma L’Amour pendant la projection d’un porn gai des années 1970 et The Dears dans l’immeuble des francs-maçons, mais je n’étais pas à la prestation d’Arcade Fire à la Fédération ukrainienne dont tout le monde parlait en 2007. Chaque année, la programmation de Pop Montréal nous propose deux ou trois bijoux à ne pas manquer. Vendredi soir, ce sera Giorgio Moroder à l’église Saint-Jean-Baptiste, coin Rachel et Drolet, à Montréal.
Celui qu’on surnomme «le père du disco» en a derrière la cravate. Il compte 55 ans de carrière; outre ses 14 albums solos, il a composé la trame sonore de multiples films tels L’histoire sans fin, Midnight Express, Scarface et Flashdance. Rien que ça. Il a aussi produit un nombre effarant de succès pour des artistes de renom dont David Bowie, Elton John, Coldplay, Daft Punk et j’en passe. Quant à moi, son plus grand succès en tant que compositeur reste Hot Stuff, de Donna Summer, paru en 1979, que je chante régulièrement au karaoké avec You Remind Me, de Nickelback.
Comme il a 75 ans, on peut penser que Giorgio Moroder ne reviendra pas bien souvent dans la métropole. Le genre de spectacle dont les gens parleront encore dans 20 ans. Merci Pop Montréal.