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Cette semaine, Métro craque pour: Dans mon atelier, je suis plusieurs, Un pas pour la vie, Matteo Lane au Brunch Club MTL…

Cette semaine, on craque pour… Dans mon atelier, je suis plusieurs, Un pas pour la vie, Matteo Lane, Taywood, Pour Sarah en DVD, Dark Horse et Angry Birds.

1. Dans mon atelier, je suis plusieurs
Le (très joli) titre le dit : la rétrospective consacrée à l’artiste québécois Edmund Alleyn, qui regroupe une soixantaine d’œuvres et couvre une cinquantaine d’années de création, donne l’impression de voir le travail d’un artiste différent à chaque nouvelle section. Mais un lien unit les diverses étapes : de sa préoccupation concernant la dépendance à la technologie à son intérêt marqué pour les gens ordinaires et à sa volonté de démocratiser l’art, en passant par l’ironie parsemée dans les œuvres, Dans mon atelier, je suis plusieurs est une exposition qui a résolument sa place au Musée d’art contemporain tant l’œuvre d’Alleyn, qui n’a absolument rien d’hermétique, est encore tout à fait d’actualité. La rétrospective Dans mon atelier, je suis plusieurs – dans laquelle on peut voir la pièce ci-haut, All Night Long (1994) – est présentée au Musée d’art contemporain de Montréal jusqu’au 25 septembre.. (Jessica Émond-Ferrat)

2. Un pas pour la vie
Un pas pour la vie, et une deuxième édition pour cet événement au profit des jeunes adultes atteints du cancer. Placée sous la présidence d’honneur d’Anik Bissonnette, la soirée réunira une centaine des meilleurs danseurs de la province. Une occasion de voir des chorégraphies signées par l’inspiré et passionné ambassadeur de la cause, Uriel Arreguin, et une tonne de styles variés (tango, hip-hop, swing…) Amenez des souliers confos : après le show, les invités seront à leur tour conviés à investir la piste de danse. Au Métropolis samedi à 19h. (Natalia Wysocka)


3. Matteo Lane
Mine de rien, en à peine un an d’existence, le Brunch Club MTL a amené en ville, sans tambours ni glockenspiel, plusieurs humoristes étoilés de la scène indépendante hors métropole. Pour son dernier événement de la saison, l’association d’amoureux de bonnes blagues a convié Matteo Lane chez nous. Un comique new-yorkais, anciennement chanteur d’opéra (pour vrai), qui a décidé de changer de métier «le jour où il a compris qu’il ne serait jamais Maria Callas». Au micro, mais pour une autre raison, le stylé Matteo raconte désormais son coming-out et son lien avec Céline, décrochant des cascades de rires au passage. À voir au ComedyWorks (1238, rue Bishop) vendredi et samedi à 20 h 30. (Natalia Wysocka)

4. Taywood
On a découvert Taywood par hasard samedi dernier, au spectacle de lancement de son EP What Happens Now, et on est tombée sous le charme du groupe montréalais mené par le chanteur et guitariste Scott Potter. Le quatuor, qui cite parmi ses influences Neil Young et Van Morrison, propose avec ce EP de cinq chansons du folk-rock comme on l’aime, aux mélodies bien construites, juste assez texturées et juste assez dépouillées. Notre coup de cœur : Time Waits for No One. taywoodmusic.com  (Jessica Émond-Ferrat)

5. Pour Sarah en DVD
La série Pour Sarah a été un des succès télévisuels de l’automne, et pour cause. L’histoire de cette jeune fille victime d’un grave accident de la route (touchante Marianne Fortier), inspirée de celle de Justine Rozon, fille du coproducteur de la série, a pu compter sur une distribution solide, une histoire mêlant adroitement le drame et un certain suspense, et un élément de conscientisation qui ne tombe pas trop dans la morale. Elle est désormais disponible en DVD; à découvrir si ce n’est pas déjà fait. (Jessica Émond-Ferrat)


6. Dark Horse
Janet, barmaid dans un village minier du Pays de Galles, en a marre de ne «pas être quelqu’un». Elle décide donc d’entrer dans le club sélect des courses de chevaux… en créant un syndicat où les membres payent 10£ par semaine pour avoir droit aux gains d’une magnifique bête. Pas bête, en effet. Une trentaine de travailleurs et de sympathiques piliers de bar deviennent ainsi les propriétaires de Dream Alliance, un «working class horse» qui se transformera, comme le chantait Lennon, en un «working class héros». Personnages attachants à l’accent pas possible (attelez-vous, d’ailleurs) font de ce docu salué à Sundance une jolie histoire d’espoir et de pied de nez aux convenances. Au Cinéma du Parc. (Natalia Wysocka)


7. Angry Birds
Le jeu Angry Birds, outil par excellence du parent indigne qui veut juste avoir la paix CINQ MINUTES, a fait le saut au cinéma. Le film n’est pas un petit chef-d’œuvre comme Pixar est capable d’en produire, mais il n’est pas insupportable non plus, et il contient au moins une solide blague de vomi et un bon gag de pipi. Surtout, il n’y a pas de chanson que vos enfants écouteront sans arrêt et entonneront tout croche pendant des mois. Bref, il passe le test d’un film sympathique pour les plus jeunes. La critique de mon fils de cinq ans : «Les cochons sont drôles quand ils sont maladroits.» Vous l’aurez lu ici en premier. En salle dès vendredi. (Mathieu Horth Gagné)

On se désole pour…

Les réactions à chaud (brûlant)
À Cannes, tout est inteeeense. Et tout va vite. Surtout les opinions. Quelques minutes à peine après la projection de Juste la fin du monde, plusieurs spectateurs ayant assisté au Dolan nouveau ont soit porté le cinéaste aux nues du panthéon ultime et absolu, soit déclaré son talent soudain évaporé dans la nature, bye, en 140 caractères mesquins-assassins. Dans des vidéos recueillant les commentaires des journalistes à la sortie de la salle, on a vu un homme grimacer comme un gremlin en hurlant sa déception (la classe, Monsieur), et une dame réussir péniblement à articuler «WowWoWow» en s’agrippant le cœur. Festival du cinéma, festival de l’émotion… mais pas vraiment festival de la nuance, hein? (Natalia Wysocka)



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