«Au sommet de la montagne»: Martin Luther King en toute intimité
On connaît les accomplissements de Martin Luther King, cette incontournable figure du mouvement pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis qui a su marquer l’histoire américaine et influencer des générations de militants après lui. Mais l’homme, lui? La pièce Au sommet de la montagne imagine l’humain derrière le mythe.
La pièce de Katori Hall, traduite en français par l’autrice Edith Kabuya et mise en scène par Catherine Vidal, se déroule dans l’intimité de la chambre de motel du pasteur à Memphis, la nuit avant son assassinat, survenu le 4 avril 1968.
Derrière ces portes closes, au fil d’un long face-à-face avec une femme de chambre au franc-parler, on découvre en la personne de Martin Luther King un être sensible et vulnérable, rempli de doutes, de rêves, de peurs et de désirs.
Didier Lucien s’acquitte de ce rôle complexe avec grâce. À ses côtés, Sharon James est une réelle et exquise révélation.