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Nous devons préserver l’Université Laurentienne

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Vincent Boutonnet - Collaboration spéciale

Les professeur-es de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) ont été consternés d’apprendre l’élimination de 70 programmes, dont plusieurs en français, à l’Université Laurentienne de Sudbury. Le Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO) souligne les conséquences dramatiques de ces décisions pour le parcours des élèves de l’Université Laurentienne souhaitant poursuivre des études supérieures dans leur région et, plus largement, pour l’avenir de la francophonie ontarienne. Le SPUQO s’inquiète aussi que ces répercussions affectent la carrière de la centaine de professeur-es qui ont perdu leur emploi.

Les missions et valeurs de l’Université Laurentienne rejoignent celles de l’UQO, notamment sur l’accessibilité de l’enseignement supérieur en français, le développement régional et les partenariats avec la communauté. L’approche marchande adoptée pour cette restructuration n’est pas digne d’un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche.

Le SPUQO exprime toute sa solidarité envers les élèves et les professeur-es de l’Université Laurentienne. De plus, il interpelle l’UQO et les autres universités francophones afin que celles-ci dénoncent, avec force, la fermeture sauvage des programmes à Sudbury.

Vincent Boutonnet, vice-président du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO)

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