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Legault veut faire du Québec un des premiers États carboneutres

Photo: Josie Desmarais, Archives Métro Métro

François Legault affirme sa volonté de faire du Québec un leader dans la lutte aux changements climatiques, en faisant de la province «un des premiers États d’Amérique du Nord – si ce n’est le premier – à devenir carboneutre».

Le premier ministre a déclaré en mêlée de presse vouloir s’appuyer sur l’industrie pour atteindre cet objectif. Les industries représentent 30% des émissions de gaz à effets de serre dans la province et il faut remplacer les énergies polluantes par des énergies propres, rappelle-t-il.

François Legault croit que ces changements dans l’économie québécoise pourraient rapporter de l’argent au gouvernement en transformant des emplois rémunérés 50 000 $ par année en des emplois payés 100 000 $ par année. Il souhaite ainsi rattraper ce qu’il désigne comme un «écart de richesse» avec l’Ontario, le reste du Canada et les États-Unis. «Je veux qu’on puisse investir dans la qualité de vie des Québécois», justifie le chef du gouvernement provincial.

Un rôle pour Hydro-Québec

Au sujet des craintes exprimées il y a quelques mois par la PDG sortante d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, de voir l’entreprise d’État devenir un «Dollarama» de l’électricité, Legault a indiqué que des contrats désavantageux avaient déjà été conclus par les gouvernements précédents, mais que la Coalition avenir Québec (CAQ) ne ferait pas la même chose.

Le premier ministre a précisé que «jamais Hydro-Québec ne doit signer un contrat si le rabais qui est donné est supérieur aux revenus additionnels que ce contrat apporte». Il se défend donc de faire passer les profits avant l’intérêt commun et soutient qu’il «travaille au bénéfice des Québécois et non des entreprises, tout comme Pierre Fitzgibbon, Sophie Brochu et le futur président ou la future présidente d’Hydro-Québec».

Le chef de la CAQ souhaite s’appuyer sur la société d’État pour produire plus d’électricité pour répondre aux besoins d’un Québec carboneutre. Des besoins qui sont estimés à 100 TWh. Plusieurs scientifiques favoriseraient une sobriété énergétique pour permettre cette transition plutôt qu’une augmentation de la capacité de la production électrique, surtout si cela passe par davantage de barrages.

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