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Le blog de la quarantaine (pas le confinement, l’âge!)

Il y a de cela deux ou trois semaines, j’effectuais un entraînement de course à pied qui cumulait une quinzaine de kilomètres, 800 mètres de gain vertical et deux intervalles de 12 minutes.

J’avais alors 39 ans et 364 jours. Je me sentais particulièrement bien, après une période de trois mois sans blessure ni pause. La constance, les entraînements sur piste et en montée ainsi que les sorties longues portaient leurs fruits.

Quelques heures après ce long entraînement, assis devant mon ordinateur, je réfléchissais à ma sortie matinale du lendemain, laquelle constituerait un premier « cadeau » en cette journée d’anniversaire que je célèbrerais bien confiné chez moi. Pris d’une envie soudaine d’étancher ma soif, je fis l’erreur de me lever pour aller chercher un verre d’eau. À ne pas faire! Soudainement, sans avertissement, pernicieusement même, une douleur aigüe au talon gauche me força à me rasseoir. Je ne pouvais y croire! Venais-je de me blesser en me levant pour aller à la cuisine? C’est ça, la proverbiale quarantaine?

Trois semaines plus tard, les choses sont rentrées dans l’ordre. J’ai consulté virtuellement ma physio à deux reprises, et nous avons rapidement noté certaines limitations dans mes mouvements. Nous avons convenu d’une stratégie de remise sur pied qui combinait renforcement, étirement, vélo et escaliers, avant un retour progressif à la course.

Aujourd’hui, je vais beaucoup mieux

Par expérience, je célèbre sobrement; la ligne est souvent mince entre guérison et rechute. Cette situation m’a tout de même fait réfléchir : aurais-je adopté cette même attitude mesurée il y a dix ans? Certainement pas. Disciple du « no pain, no gain », chasseur-cueilleur de segments Strava et accro aux podiums, je me faisais presque une fierté de courir blessé. À ma décharge, cette attitude me venait du hockey et m’avait été inculquée tôt : travaille plus fort, encore plus fort, toujours plus fort.

La douleur se réglait à coup d’anti-inflammatoires. Je n’étais pas particulièrement talentueux, et cette méthode du travail acharné m’avait bien servi à l’époque. J’ai pris des années (et perdu des mois d’entraînement) avant de réaliser que cette approche n’était pas transférable à la course à pied. De fil en aiguille, par mes lectures et grâce aux conseils d’amis et spécialistes de la santé,  j’en suis arrivé à mieux gérer mes efforts et mieux comprendre mon corps et, du même coup, à prendre des décisions plus éclairées.

40, c’est juste un chiffre, rien de plus

À 40 ans, cumulant une dizaine d’années de course à pied, je ne suis pas prêt à ralentir la cadence. Et je sais que je ne suis pas le seul. J’ai encore envie de courir plus vite, de peaufiner ma technique, d’apprendre, de faire mentir ceux et celles qui pensent qu’un simple chiffre peut freiner mon élan. C’est juste un chiffre, rien de plus. En faisant preuve de constance, en variant l’entraînement et en m’alimentant bien, notamment grâce à la gamme de produits savoureux Kronobar, faits d’aliments vrais, j’ai bon espoir de poursuivre ma progression.

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Bonne course à toutes et à tous!

Benoît

Originaire de Buckland, dans la région de Bellechasse, Benoît a découvert la course à pied il y a une dizaine d’années à Vancouver. Coureur en sentier et sur route, cycliste et fondeur, il a participé aux championnats du monde de course en sentier à deux reprises, en 2015 et 2016. Ambassadeur Rekarb (et maintenant Kronobar!) depuis 2016, il est également entraîneur, bénévole dans divers évènements sportifs et rédacteur d’articles liés au sport et à la santé.

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