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Une trilogie inspirée de Griffintown

Un ancien journaliste réalise son rêve en publiant le troisième tome d’un roman contemporain de science-fiction, inspiré par un homme qui habite le Sud-Ouest. La trilogie L’homme de Griffintown raconte celle d’un quinquagénaire qui devient invisible après un passage à l’hôpital.

Marc Deulceux a écrit cette histoire à la suite d’un accident. En soulevant une énorme boîte dans sa résidence, il a entendu son dos craquer. Étendu par terre, muni de son inséparable téléphone, il contacte Urgences-santé. Cet épisode véridique est relaté dans le premier tome de la trilogie qui sera lancée le 25 janvier au Centre culturel Georges-Vanier.

«Les médecins ont cru à un certain moment que j’avais un cancer et j’ai pensé écrire un journal dans un but purement thérapeutique», raconte le résident de Saint-Laurent, connu sous le pseudonyme de Markus.

À sa grande surprise, son écriture a pris une tournure différente grâce à son imagination et sa discipline. Tous les dimanches après-midi, beau temps, mauvais temps, il s’enfermait pour écrire à son bureau.

«Le processus de création est long et complexe. Le soir quand je n’arrivais pas à dormir, j’avais l’impression que mes personnages me parlaient et m’indiquaient la direction à suivre», relate l’auteur de 49 ans d’un ton passionné.

Il a décidé de titrer sa trilogie L’homme de Griffintown puisque  son personnage habite ce quartier de Montréal et il s’est aussi inspiré de l’écrivain H.G. Wells dont le prénom était Griffin.

Cinéma

Dans sa préface, Markus cite le dramaturge irlandais Oscar Wilde. «Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles.»

Déterminé, l’écrivain a proposé son manuscrit à plus d’une trentaine d’éditeurs. La maison d’édition

La Plume d’or a publié sa trilogie.

«Plusieurs centaines de copies du tome 1 ont été vendues. Ce n’est pas mal étant donné qu’un best-seller au Québec représente 3500 exemplaires», dit-il.

Son troisième tome L’Entre deux-Mondes a été édité en octobre. «L’histoire se déroule dans les années 2036-2037, précise-t-il. J’ai dû me renseigner sur l’état du monde et sur des sujets concernant l’intelligence artificielle, la robotique, l’armement. C’était très intéressant.»

Passionné de cinéma, Markus rêve que ses romans se transposent un jour sur un grand écran. «Il me semble que j’ai rassemblé tous les bons ingrédients pour faire un bon film», confie-t-il. Déjà, il a fait des démarches pour concrétiser ce ce projet avec le cinéaste Denis Villeneuve.

En attendant, des éditeurs étrangers de passage au récent Salon du livre de Montréal ont manifesté l’intérêt de traduire son œuvre en italien, bulgare et en polonais.

Lancement: La trilogie L’homme de Griffintown le 25 janvier, de 14h à 17h, au Centre culturel Georges-Vanier (2450, rue Workman).

 

 

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