Paysage humanisé en progression
Le projet de paysage humanisé devant permettre de garantir la pérennité des activités agricoles et la conservation du patrimoine naturel de la portion ouest de L’Île-Bizard, est entré dans une nouvelle phase depuis le mois de janvier.
Des rencontres avec tous les partenaires impliqués dans le projet, soit la ville-centre, le service des grands parcs, le comité local formé de citoyens, la direction de l’arrondissement et le gouvernement québécois, ont récemment eu lieu à L’Île-Bizard.
«On a donné un mandat à une firme pour étudier ce qu’on peut faire comme aménagements avec un paysage humanisé. On est rendu à l’étape de la validation légale du plan de conservation», précise le maire d’arrondissement, Normand Marinacci.
Le statut de paysage humanisé, qui doit être approuvé par Québec, permettrait d’assurer la protection de la biodiversité et de dynamiser la zone agricole, tout en protégeant le patrimoine et en reconnaissant la qualité exceptionnelle des paysages et de l’harmonie entre l’homme et la nature qui s’y est instaurée.
Le territoire visé par cette mesure touche la zone agricole située à l’ouest de la Montée de l’Église et couvre une superficie plus de 1000 hectares de terres agricoles, mais aussi d’autres espaces verts de toutes sortes, notamment des boisés, des terres en friches et des marais.
Le maire Marinacci souligne qu’aucun échéancier n’a été fixé par Québec pour l’approbation du projet. La décision d’accorder ou non le statut de paysage humanisé sera précédée par des consultations entre différents ministères et des séances de consultations avec des représentants des Premières Nations.