GDI consolide son secteur des services écoénergétiques

La société montréalaise GDI Services aux immeubles a annoncé jeudi que sa filiale Ainsworth, spécialisée dans les services de systèmes mécanique, électrique et d’automatisation de bâtiments, a fait l’acquisition de Gestion E.C.I., la société mère d’Énergère. Avec cet ajout, réalisé le 21 janvier, l’entreprise, dont le siège social est à LaSalle, consolide ainsi son secteur des services écoénergétiques.

«Nous considérons la gestion de l’énergie et les technologies liées à l’énergie comme étant des éléments clés à long terme dans l’évolution du secteur immobilier», a déclaré Claude Bigras, président et chef de la direction de GDI, par voie de communiqué.

Énergère est une entreprise montréalaise qui offre des services de consultation afin d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, notamment pour en amoindrir les coûts d’exploitation et d’entretien. Elle offre aussi des projets clés en main de conception-construction ainsi que des technologies d’éclairage de rue et de gestion des infrastructures économes en énergie pour les municipalités.

«Au fil des années, Énergère est devenue le chef de file de l’ingénierie énergétique et du service-conseil en énergie au Québec et nous croyons que ses capacités d’ingénierie peuvent être maximisées sur l’ensemble du territoire géographique couvert par Ainsworth», a ajouté M. Bigras.

L’entreprise, qui embauche près d’une centaine de personnes, dont des ingénieurs, des concepteurs de systèmes de bâtiments et des analystes en énergie, fera partie de la nouvelle unité d’affaires de GDI nommée Ainsworth Solutions énergétiques et technologiques. L’entreprise laSalloise affirme qu’elle lui permettra de mieux soutenir «ses clients pour qu’ils surmontent les nouveaux défis reliés aux changements climatiques».

GDI multiplie les acquisitions

GDI poursuit ainsi sa croissance en multipliant les acquisitions. En décembre 2021, elle a acquis l’entreprise américaine de nettoyage commercial IH Services, dont le chiffre d’affaires annuel était évalué à 200 M$ américains. En 2021, sa filiale Ainsworth, concernée dans l’actuelle transaction, avait aussi ajouté deux entreprises du Nord-Est américain dans son giron.

Rappelons qu’en mars dernier la firme montréalaise avait franchi le seuil du milliard de dollars en capitalisation boursière. Elle fait également partie des 30 entreprises cotées à la bourse de Toronto ayant affiché les meilleurs rendements en 2021.