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Ouverture du procès pour proxénétisme de Denis Désiré, ancien responsable de la sécurité à l’École Calixa-Lavallée

Photo: Gracieuseté / SPVM

Le procès de Denis Désiré, qui travaillait comme responsable de la sécurité à l’École secondaire Calixa-Lavallée, a débuté le 12 août. L’homme, également cofondateur d’un organisme de prévention de la délinquance nord-montréalais, est notamment accusé de proxénétisme.

Selon ce que rapportent plusieurs médias, il n’y aurait qu’une seule victime alléguée dans l’affaire. Celle-ci, tout juste majeure lorsque les événements allégués se seraient produits, n’était cependant pas une élève de l’école Calixa-Lavallée. Un interdit de publication protège l’identité de la victime.

C’est Denis Désiré lui-même qui aurait contacté les autorités le 24 mars 2018 pour dénoncer des gestes violents commis par sa victime, selon le premier témoin entendu lors du procès. Or, après avoir quitté les lieux, faute de volonté de M. Désiré de porter plainte, les policiers seraient revenus moins de 45 minutes plus tard après un deuxième appel de M. Désiré.

Les propos de l’homme et des observations des policiers poussent ces derniers à arrêter Denis Désiré pour violence.
Le téléphone de l’accusé, saisi lors de l’arrestation, contenait notamment des échanges de messages textes dans lesquels la victime appelle Denis Désiré son « pimp », selon ce que rapporte le Journal de Montréal.

La nouvelle de l’arrestation de Denis Désiré, au printemps 2018, avait ébranlé des organismes jeunesse nord-montréalais puisque l’accusé était particulièrement impliqué auprès des jeunes. Ces organismes avaient déploré le bris de confiance et le ternissement de l’image de Montréal-Nord que ces gestes pouvaient engendrer.

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