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Dossier Nancy Bergeron: Montréal veut aller en appel

Photo: Photo: TC Media - Archives

La saga de la directrice d’arrondissement de L’Île-Bizard – Sainte-Geneviève, Nancy Bergeron. se poursuit. La ville-centre tentera de porter en appel la décision de la Cour supérieure, qui a récemment confirmé le retour au travail de Mme Bergeron. Un juge de la Cour d’appel devra déterminer, dès le 14 juin, si la demande d’appel est fondée.

«J’ai été déçu d’apprendre la nouvelle de cette procédure. On espérait qu’ils mettent fin à cette saga que je trouve complètement inutile et dispendieuse et qui ne mènera absolument à rien. Ça contribue seulement à gaspiller de l’argent. C’est de l’acharnement. On a eu gain de cause trois fois», indique le maire, Normand Marinacci.

Ce dernier estime d’ailleurs à environ 250 000 $ le montant d’argent dépensé par l’arrondissement dans la défense de Mme Bergeron depuis 2013, un montant que M. Marinacci entend réclamer à la ville-centre à la conclusion de cette affaire.

Réponse du syndicat
Placé devant l’éventualité de procédures additionnelles, dans le cas où la Cour d’appel accepterait d’entendre cette cause, le président du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal, Alain Fugère, indique qu’il ne «lâchera pas ses membres» employés à l’arrondissement.

«Ce sont encore les travailleurs qui sont pris là-dedans, dans ce tourbillon tout le temps. Avec les délais de cour, la décision risque de tomber seulement après les élections», souligne-t-il.

Renvoyée deux fois
Congédiée à deux reprises par la ville-centre en 2015 à la suite d’allégations de menaces et d’intimidation qui auraient été faites à l’endroit de cols blancs, Mme Bergeron avait été réintégrée dans ses fonctions en mars 2016 après avoir contesté son renvoi devant le Tribunal administratif du travail (TAT).

Le TAT a conclu que seul le conseil de la Ville composé de 65 élus montréalais avait le droit de congédier Mme Bergeron et non le comité exécutif formé du maire de Montréal, Denis Coderre, et de 12 membres nommés par lui.

En Cour supérieure, il y a quatre semaines, le magistrat Michel Yergeau a jugé que la décision du TAT n’était ni incorrecte en droit, ni déraisonnable.

La Ville de Montréal n’a pu répondre à nos questions avant l’heure de tombée.

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