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Le spectacle Patinoire présenté à la salle Pauline-Julien

Entouré d’objets familiers éparpillés, de son diabolo et de son ukulélé préféré, il enchaîne les prouesses physiques et les numéros de cirque. Seul sur scène et prêt à tout pour se faire aimer, il invite le public à le suivre dans son monde à la fois drôle, unique et excentrique. Patinoire, une fresque clownesque présentée dans le cadre des Soirées inusitées de la salle Pauline-Julien le 18 janvier.

Jonglant avec l’acrobatie, le théâtre, la danse et la musique, cette production de la compagnie Les 7 doigts de la main est une première expérience en solo pour Patrick Léonard. Un spectacle qu’il a d’ailleurs imaginé, en plus d’en assurer la scénographie, la direction artistique, une partie de la mise-en-scène, la composition musicale, de même que l’interprétation. En tournée depuis 2011 ici et à l’étranger, l’artiste se plait à faire voyager cette aventure et ce personnage, tous deux créés sur mesure.

«C’est quelque chose que je voulais faire depuis plusieurs années, depuis l’école en fait. Je sais jongler, patiner, faire du clown et je suis un pas pire d’acrobate, alors je voulais trouver un concept qui englobait toutes mes aptitudes, explique Patrick Léonard. J’ai mis l’idée de côté par la suite, en raison des contrats et des spectacles avec Les 7 doigts de la main, puis c’est par un concours de circonstances que j’y suis revenu. Je me suis blessé en 2010 et je ne pouvais pas participer aux productions, alors j’ai profité de l’occasion pour plancher là-dessus», raconte celui qui est gradué de l’École nationale de cirque de Montréal.

Dans les patins d’un clown

Excellent en patinage lorsqu’il s’agit de rattraper ses maladresses et ses multiples dérapages, le clown n’hésite pas à exécuter mille et une figures pour tantôt divertir, tantôt faire rire ou même attendrir. Tragi-comique, vulnérable et attachant, le personnage interprété par Patrick Léonard joue dans les cordes sensibles de la nature humaine, parfois à la frontière du déroutant. «La ligne directrice, c’est le besoin de reconnaissance de l’homme, tant l’individu que l’artiste et la vulnérabilité de l’être humain», observe Patrick.

«Il y a une réflexion et un côté assez dark dans le spectacle, mais c’est traité de façon clownesque. Les enfants par exemple, sont totalement captés par les couleurs et le mouvement, sans nécessairement comprendre toute la profondeur du sujet. Même si je pense qu’ils peuvent le sentir… C’est un show qui s’adresse à tous les âges et qui continue d’évoluer au fil des représentations. Je laisse place à l’improvisation entre les éléments techniques, j’invente de nouveaux liens et ça m’ouvre différentes portes à chaque fois», conclut l’artiste, qui sera à Sainte-Geneviève le 18 janvier.

Le spectacle Patinoire sera présenté à la salle Pauline-Julien le vendredi 18 janvier, à 19h30. Info: www.pauline-julien.com ou 514 626-1616.

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