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Des l’aube navrante

Je t’attendais là meme quand je savais. Dans ton regard effrayé ce matin j’ai deviné: que je serai assisse en t’attendant sur ces escaliers grises, et cependant tu n’y arriverais. Au-delà de l’automne je t’attendrai encore un peu. Mais l’hiver s’approche inexorable et j’ai froid. Je sens parfois le sang se geler dans mes veines, et l’espoir s’eteint comme si le vent souffle son mortel élan vers le tronc vide d’arbre délaissé. La petite lumière que mon âme rechauffat, se sent aujourd’hui plus faible que jamais. Le sourire desarçonnant, comment le récupérer? Les faits quotidiens, parfois deraisonnables, m’avalent l’energie toute à chaque instant, et il faut plus qu’un café pour le retrouver. Je vois les neiges éternelles en se raprochant, et des obscurs hérauts s’entassent à mes pieds. Tes peurs et tes doutes dans ton courant me noient. Le silence s’alourdit dans mon esprit que te demande, mais ta reponse change à chaque seconde et il n’y a quoi faire. Je me serre vers moi, je me retourne à moi. Du pouvoir octroyé tu ne fais qu’abuser. Combien des fois se pourra casser un vase, jusqu’à que de lui ne restent que fragments? Je n’ai pas des reproches pour toi ce soir, seul mon silwnce blanc, et un soupir que s’échappe sans me denoncer. Je voudrais vraiment pouvoir d’une fois me taire, mais cette impulse d’ecrivaine ne me laisse pas passer. H’espere que tu comprends que ce message, n’est plus qu’une larme dans notre triste et vide…

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