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Ô toi ma déesse invisible

À toi qui n’avait pas un manteau noir en cuir sur lequel n’était pas inscrit au dos  »Vive l’absurdité » ni ne portait en cette journée banale une jupe courte d’où sortait tes jambes sublimes dorées par l’été. Tu n’étais pas sur le quai de la station Sauvé à me regarder du coin de l’oeil, tu ne m’as pas souris gentiment en mordant subtilement ta lèvre inférieure pour me demander mon numéro de cellulaire. Je n’ai pas de cellulaire, ce n’est pas de toi que je parle et c’est donc absolument normal que tu ne te reconnaisse pas. À jamais ma déesse invisible.

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