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Beaucoup d’opposition après le retrait des États-Unis de l’accord de Paris

FILE - In this April 27, 2017 file photo smoke billows out of the chimneys of the Neurath lignite power plant in Neurath. Germany. World leaders affirmed their commitment Thursday, June 1, 2017 to combating climate change ahead of U.S. President Donald Trump’s announcement on whether he would pull out of the Paris climate accord. Trump is expected to announce his decision on Thursday afternoon. (Federico Gambarini/dpa via AP,file) Photo: Federico Gambarini | The Associated Press

Le retrait des États-Unis l’Accord de Paris sur le climat annoncé jeudi par le président Donald Trump a suscité de nombreuses réactions de par le monde.

L’ancien président américain Barack Obama, qui a signé l’accord, a dit dans un communiqué que «les États-Unis rejoignaient une poignée de pays qui rejettent le futur». «Les nations qui demeurent au sein de l’Accord de Paris seront celles qui bénéficieront de emplois créés [par les industries vertes]», a-t-il souligné.

Le président des compagnies Tesla et SpaceX, Elon Musk, a indiqué après le discours de M. Trump qu’il quittait toutes ses fonctions de conseiller de la Maison Blanche. «Les changements climatiques sont réels. Sortir de [l’Accord de] Paris n’est pas bon pour les États-Unis ou le monde», a-t-il écrit sur Twitter.

Le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, a soutenu que Donald Trump avait «assurément choisi la mauvaise voie». «Il se trompe sur la science. La Californie va résister à cette folle et mauvaise orientation. La Californie est […] prête au combat.», a-t-il déclaré.

Le maire de Pittsburgh, ville citée par Trump dans son discours comme étant la population pour laquelle il travaillait «et non celle de Paris», a aussi assuré que les grandes lignes de l’accord seraient encore suivies.

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, s’est dit «profondément déçu» de la décision des États-Unis.

Le maire de Montréal Denis Coderre, de son côté, a qualifié la décision d’«inacceptable».

L’Hôtel de Ville de Paris a aussi été illuminé en vert, à la demande de la mairesse Anne Hidalgo.

Le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre italien Paolo Gentiloni ont fait savoir dans une déclaration commune publiée jeudi qu’ils prennent acte “avec regret” de la décision de l’administration américaine de tourner le dos à l’accord conclu en 2015. Ils soutiennent ainsi que la feuille de route établie en vertu de cette entente est «irréversible» et disent croire fermement que celle-ci ne peut pas être renégociée, comme Donald Trump le souhaite.

Le président français, Emmanuel Macron, se serait par ailleurs entretenu avec son homologue américain, lui indiquant que les deux pays continueraient à travailler ensemble, mais pas sur la question du climat.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a qualifié le retrait des États-Unis de «déception majeure». Par l’entremise d’un porte-parole, Stéphane Dujarric, il a fait valoir qu’il est «crucial que les États-Unis demeurent un leader sur les enjeux environnementaux». Selon M. Dujarric, M. Gutterez a bon espoir que les villes, les États et les entreprises de partout dans le monde «continueront à démontrer leur vision et leur leadership en travaillant pour une croissance économique faible en carbone […] qui créera des emplois de qualité et des marchés pour la prospérité du XXIe siècle».

Cette annonce a également suscité des réactions dans le monde des affaires. Les PDG de Microsoft et de General Electric l’ont notamment décrié.

Plusieurs entreprises du secteur technologique, dont Amazon, ont envoyé des communiqué soulignant que les changements climatiques sont réels. La compagnie IBM a pour sa part indiqué qu’elle continuerait à réduire ses émissions de gaz à effet de serre peu importe la position officielle des États-Unis.

L’ancien président mexicain Vicente Fox a envoyé une série de messages sur Twitter pour signifier son mécontentement face au retrait des États-Unis. Il a soutenu que M. Trump «déclare la guerre à la planète en elle-même», accusant le président américain de «laisser un sombre legs simplement pour satisfaire sa cupidité».

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