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Trump persiste: il veut un mur solide à la frontière avec le Mexique

FILE - In this Oct. 27, 2018, file photo, President Donald Trump pauses while speaking at a rally at Southern Illinois Airport in Murphysboro, Ill. Trump says he wants to order the end of the constitutional right to citizenship for babies of non-citizens and unauthorized immigrants born in the United States. The president's comments to "Axios on HBO" come amid a renewed push for hardline immigration policies in the lead-up to the midterm elections. (AP Photo/Andrew Harnik, File) Photo: The Associated Press

Le président Donald Trump a répété lundi qu’il voulait un « mur solide » à la frontière américano-mexicaine, réitérant une revendication au coeur d’une paralysie partielle des administrations fédérales depuis dix jours.

« Un mur tout en dur n’a JAMAIS ETE ABANDONNE », a-t-il tweeté, au lendemain de confidences du secrétaire général de la Maison Blanche sur le départ, John Kelly, indiquant au contraire que l’administration a rapidement « abandonné l’idée d’un mur solide et concret ».

Certes, les garde-frontières préfèrent un mur qui ne soit pas opaque « afin de voir ce qui se passe des deux côtés », a admis Donald Trump dans une série de tweets. Mais qu’on ne s’y trompe pas, il réclame bien un « mur solide, fort » à la frontière avec le Mexique, longue de 3.200 kilomètres.

Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale un de ses chevaux de bataille, refuse de signer une loi budgétaire si elle n’inclut pas 5 milliards de dollars pour ce mur, ce que les démocrates refusent, proposant en échange plus d’un milliard pour d’autres mesures de sécurité à la frontière (capteurs, caméras, etc).

Ce bras de fer a entraîné un « shutdown » de 25% des administrations fédérales qui ne sont plus financées depuis le 22 décembre à minuit.

Ces derniers jours, certains républicains ont adopté un vocabulaire conciliant pour tenter de sortir de l’impasse. « Le mur est une métaphore pour la sécurité à la frontière », a ainsi déclaré dimanche le sénateur républicain Lindsey Graham, un de ses proches.

Mais Donald Trump s’accroche à sa promesse de campagne. Un mur est efficace « presque à 100% s’il est bien construit », a-t-il assuré. Les démocrates « disent que c’est une vieille technologie, mais la roue aussi! »

Parallèlement, les démocrates qui vont prendre jeudi le contrôle de la Chambre des représentants, semblent peaufiner leur plan pour sortir du « shutdown ».

D’après les médias américains, ils pourraient mettre au vote dès jeudi un budget temporaire pour assurer le financement des administrations le temps de trouver un accord définitif.
Un texte comparable avait été adopté par le Sénat, contrôlé par les républicains, avant que M. Trump ne lui retire son soutien.

Ce « shutdown » est le troisième de l’année, après janvier (trois jours) et février (quelques heures). Le précédent, en octobre 2013, avait duré 16 jours. Le record, de 21 jours, remonte à 1995-96.

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