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Brexit: Boris Johnson poursuivi pour mensonge? La justice se penche sur la question

Boris Johnson Photo: AP Photo/Kirsty Wigglesworth

Un tribunal londonien a annoncé jeudi qu’il déciderait mercredi de convoquer ou non l’ancien ministre des Affaires étrangères, accusé d’avoir menti sur le coût de l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union européenne lors de la campagne pour le référendum de 2016 sur le Brexit.

Ces accusations viennent de l’homme d’affaires Marcus Ball, dont les avocats ont déposé jeudi une demande de convocation de Boris Johnson, dans le but de le poursuivre pour faute grave dans l’exercice de ses fonctions.

Selon ces avocats, le fervent défenseur du Brexit a sciemment menti, alors qu’il était maire de Londres, en prétendant que le Royaume-Uni versait 350 millions de livres (400 millions d’euros) par semaine à Bruxelles.

« La démocratie exige un leadership responsable et honnête de la part de personnes occupant des fonctions publiques », a plaidé l’avocat Lewis Power devant le tribunal londonien de Westminster Magistrate.

« Le Royaume-Uni n’a jamais envoyé ou donné 350 millions de livres par semaine », a-t-il pointé. Boris Johnson « savait que ce chiffre était faux. Néanmoins, il a choisi de le répéter, encore et encore ».

« L’accusation ne porte pas sur le Brexit », a assuré le requérant, se défendant de vouloir entraver le divorce du pays avec l’Union européenne, « mais c’est lors du référendum sur le Brexit que M. Johnson a choisi d’induire le public en erreur ».

Des accusations que rejette l’homme politique, qui n’était pas présent jeudi et est déjà sur les rangs pour succéder à la première ministre Theresa May. Pour son avocat Adrian Darbishire, le chef d’accusation est inapproprié et la manoeuvre surtout « politique ».

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