Soutenez

Débat républicain: Trump résiste

HOUSTON, TX - FEBRUARY 25: Republican presidential candidates (L-R) Ben Carson, Sen. Marco Rubio (R-FL), Donald Trump, Sen. Ted Cruz (R-TX) and Ohio Gov. John Kasich stand on stage ater being introduced for the Republican National Committee Presidential Primary Debate at the University of Houston's Moores School of Music Opera House on February 25, 2016 in Houston, Texas. The candidates are meeting for the last Republican debate before the Super Tuesday primaries on March 1. (Photo by Scott Halleran/Getty Images) Photo: Getty Images

Deux aspirants à la présidence des États-Unis se sont unis hier soir pour mettre Donald Trump au tapis lors du débat républicain organisé par CNN/Telemundo. Mais Ted Cruz et Marco Rubio, malgré bien des efforts, n’auront pas réussi à mettre le magnat K-O.

«Donald Trump a déjà dit qu’il voulait socialiser le système de santé», a un moment lancé M. Cruz lors d’un segment sur l’Obamacare.

«Je ne veux pas socialiser le système de santé, a rétorqué Trump au premier. Mais je ne laisserai personne mourir sur le trottoir si je suis président».

«S’il bâtit son mur [le long de la frontière mexicaine] comme il a construit la tour Trump, il engagera des travailleurs mexicains pour le faire», a dénoncé M. Rubio plus tôt, attaquant le magnat pour avoir employé des ouvriers polonais par le passé.

«Je suis le seul ici à avoir engagé quelqu’un dans sa vie», a-t-il répondu à M. Rubio, sous les applaudissements de la foule.

Ben Carson et John Kasich ont essentiellement joué les seconds violons hier soir lors du débat, présentant leurs politiques alors que le mot d’ordre de la soirée, pour Marco Rubio et Ted Cruz était: «Tous contre Donald Trump.»

«Ce que je prendrais en compte, c’est la salade de fruit de leur vie.» -Ben Carson, expliquant par une métaphore pour le moins étrange les critères qu’il prendrait en compte pour choisir le candidat ou la candidate qui comblera le siège laissé vacant à la Cour suprême américaine par le juge Antonin Scalia, décédé la semaine dernière.

Malgré des attaques coordonnées, les deux principaux rivaux de M. Trump n’auront sans doute pas réussi à freiner l’élan du meneur, qui se dirige vers le Super Tuesday avec le vent dans les voiles.

Le débat d’hier soir offrait à MM. Cruz et Rubio la dernière occasion de rallier l’électorat avant mardi prochain, une date cruciale où une dizaine d’États représentant 595 délégués – soit 25 % des 1 237 qui sont nécessaire pour remporter la nomination républicaine – voteront en même temps.

M. Trump, qui s’était montré rouge de colère à plusieurs reprises lors du précédent débat, a semblé plus calme hier, se posant même comme le candidat qui saurait rassembler les républicains pour les élections de novembre.

«Je vais être capable de rassembler plein de gens : des démocrates comme des indépendants. Nous voyons un tas de nouveaux groupes rallier les rangs du parti républicain, et je pense que j’ai quelque chose à y voir. Nous sommes en train de construire un nouveau parti républicain, plus grand et plus fort.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.