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La pandémie un an plus tard, démesure et espoir  !

Photo: Archives
Yvan Giguère  - Collaboration spéciale

Voilà qu’on souligne ici comme ailleurs dans le monde, un an de la pandémie de la COVID-19. Un an déjà de bouleversements dans nos vies. Un an de tragédie au quotidien. Un an de grandes démesures !  Et 2, 500, 000 morts plus tard, voilà du moins jusqu’à présent le triste bilan de cette crise sanitaire sans précédent.

Si comme moi vous vous dites, ¨non mais je n’aurais jamais pu imaginer vivre un pareil cataclysme humanitaire de toute ma vie¨, vous êtes alors peut-être aussi en mesure de vous dire tout bas, que la lumière semble se pointer au bout du tunnel et que le fruit de notre effort collectif et de notre résilience,  afin de contrer la pandémie,  semble porter fruit. Mais ne sommes nous pas rendus au bout du rouleau. Ne sommes nous pas émotivement épuisés.

Alors,  comme je suis de nature optimiste et que j’ai la déstabilisante habitude de voir du positif partout, je me dis que cette pandémie aura su donner, depuis un an, aux mots entraide, fraternité et compassion,  leurs lettres de noblesse.

Parce qu’au-delà de l’effort collectif déployé par la grande majorité d’entre nous (toutes ces mesures préventives sanitaires respectées) ne sommes nous pas en mesure de constater encore une fois que c’est dans les épreuves que les êtres humains offrent le meilleur d’eux-mêmes. Qu’ils savent répondre présent quand la peur s’installe, quand la mort frappe leurs semblables. Et je pense ici entre autres à ces êtres d’exceptions que sont ces préposées aux bénéficiaires, ces infirmiers, ces infirmières, tous ces médecins, tous ces scientifiques, tous ceux et celles qui sont demeurés de fiers combattants et qui le demeurent encore un an plus tard.

Je voudrais ici leur rendre hommage en ayant le chapeau bas à la main afin de les saluer de façon fraternelle. Car ne leur devons nous pas cette part de dignité qui nous habite encore malgré tout. Ne nous leur devons nous pas aussi l’espoir. Ne leur devons nous pas tout simplement la vie. Comment ne pas les remercier chaleureusement après un an de pandémie.

Yvan Giguère 

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