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Fin du service de nuit d’Interligne

Un vendeur de drapeaux dans le Village gai, sur la rue Sainte-Catherine est. / Josie Desmarais/Métro Photo: Josie Desmarais

Par manque de financement récurrent de la part du gouvernement, le service d’écoute de nuit d’Interligne – anciennement Gai Écoute – ne sera plus offert à partir du 31 mars.

Dans une campagne publicitaire qui sera lancée mercredi, Interligne invite ses utilisateurs du soir à laisser des messages sur la boîte vocale du premier ministre François Legault «pour lui rappeler que la ligne d’écoute de nuit sauve des vies», explique le directeur général d’Interligne, Pascal Vaillancourt, à La Presse canadienne.

Interligne estime qu’il lui faudrait 300 000 $ de manière récurrente pour «sauver le service de nuit et permettre à notre organisme d’offrir des conditions décentes de travail». Il note que les salaires sont «à peine plus élevés» que le salaire minimum, qui augmentera au mois de mai.

Craignant de devoir fermer son service de nuit, Interligne pressait déjà le gouvernement d’agir en septembre dernier. L’organisme annonçait alors que son service de nuit prendrait fin le 15 novembre.

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