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Impact de Montréal: Le plafond coule

Le défenseur de l'impact Jukka Raitala Photo: aul Chiasson/La Presse canadienne

Le printemps pointait enfin le bout de son nez sur Montréal. L’Impact retrouvait son réel domicile après cinq matchs sur la route et un autre dans l’inhospitalier Stade olympique. Rémi Garde pouvait compter sur Nacho Piatti ET Saphir Taïder, après que ses joueurs désignés eurent alterné les absences au cours des dernières semaines…

Bref, tout était en place, samedi dernier, dans un stade Saputo à pleine capacité, pour que le onze montréalais renoue avec la victoire après deux défaites carrément gênantes. Malheureusement, malgré le tour du chapeau de Piatti et les 14 arrêts d’Evan Bush – dont un penalty –, c’est plutôt à une autre représentation de Dr Jekyll et M. Hyde version football qu’on a eu droit, avec une défaite de 5 à 3 à la clé. Un bien triste numéro auquel l’Impact commence à nous habituer.

Si on peut peut-être reprocher à l’arbitre l’expulsion un brin zélée de Victor Cabrera à la demi-heure de jeu (un troisième rouge en sept matchs pour le Bleu-blanc-noir), force est d’admettre qu’au-delà de l’arbitrage douteux de la MLS – qui nuit de manière générale et équitable –, l’Impact est, encore et toujours, son pire ennemi. Certes, le manque criant de qualité de cette équipe en chantier peut en partie expliquer ses déboires, mais la constance de son manque de concentration, sa mollesse et son absence totale d’attitude devant l’adversité sont carrément inexcusables.

À l’aube du quart de la saison (oui, déjà!), on serait tentés de tirer la sonnette d’alarme tellement ce qu’on voit est pitoyable. Après tout, à pareille date, l’an dernier certains demandaient déjà la tête de Mauro Biello et sa fiche de 7 points en 7 matchs avec 12 buts encaissés.

Jusqu’ici, les hommes de Rémi Garde ont récolté un maigre 6 points en 7 matchs, accordant au passage 17 buts, le plus haut total de la ligue.
Je l’ai dit avant le début de la saison et je n’en démords pas : je crois entièrement au projet de Garde qui, comme tout processus footballistique, a besoin de temps – et d’argent – pour fleurir. Ceci étant dit, il faudra que l’état-major montréalais réussisse un mercato historique afin de donner à son coach les outils nécessaires pour connaître du succès dès 2018. L’arrivée d’Alejandro Silva, qui commence à montrer de quoi il est fait, est un début de solution, mais le plafond coule toujours – derrière, au milieu et devant.

Samedi, à Atlanta, devant l’une des puissances offensives de la MLS, on devra prier pour que le toit ne s’envole pas.

La famille du soccer québécois endeuillée
C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès d’un de pionniers du soccer d’ici, Pierre-Richard Thomas.

Pierre-Richard a porté les couleurs du Manic de Mont­réal et du FC Supra, avant de poursuivre sa carrière avec l’Impact, où il a fait partie de l’édition inaugurale du club, en 1993. Il a également représenté le Canada avec la sélection U-20 au début des années 1980.

Après avoir accroché ses crampons, il a mis toute sa passion du football ainsi que son grand savoir-faire technique au service de la relève, s’avérant un pédagogue hors pair, qui ne travaillait pas qu’à former des meilleurs joueurs et joueuses, mais aussi de meilleures personnes.
Les vibrants témoignages de collègues, parents et élèves qui fusent sur les différents réseaux sociaux en disent long quant à son apport indéniable à la construction de l’identité footballistique de cette province.

Mes plus sincères condoléances vont à sa famille et à ses proches.

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