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Jarome Iginla fait ses adieux à la LNH

Former Calgary Flames captain Jarome Iginla arrives to announce his retirement from the NHL, after playing 20 seasons, at a news conference in Calgary on Monday, July 30, 2018. THE CANADIAN PRESS/Jeff McIntosh Photo: Jeff McIntosh/La Presse canadienne

CALGARY — Jarome Iginla n’a versé aucune larme, mais a soutiré plusieurs rires, lundi, alors qu’il écrivait les dernières lignes du livre de sa longue carrière.

L’ancienne vedette des Flames de Calgary a mis fin à une carrière de 20 saisons dans la Ligue nationale.

Âgé de 41 ans, Iginla a confirmé sa retraite à Calgary, dans la ville qui a hébergé la concession dont il a longtemps été le visage et où il a disputé 16 campagnes.

Lors d’une conférence de presse fort courue au Scotiabank Saddledome, Iginla a déridé son auditoire avec des anecdotes amusantes au sujet de sa carrière et de ses coéquipiers.

«Je suis très chanceux d’avoir eu une carrière aussi remplie», a reconnu Iginla.

Il a fait ses adieux avec le même charisme qu’on lui connaissait, un atout qui a fait de lui un joueur apprécié et admiré à Calgary comme à travers la LNH.

Cette amabilité faisait cependant tout un contraste avec le joueur sans pitié qu’il était sur la glace.

«Si nous avions besoin d’une bataille, si nous avions besoin d’une grosse mise en échec, si nous avions besoin d’un gros but, il était là pour le faire», a relaté son ancien compagnon de trio Craig Conroy, devenu l’assistant du directeur général des Flames.

«Durant trois ou quatre saisons, je crois qu’il n’y avait pas un meilleur joueur dans la LNH. Je crois qu’à l’époque, nous le tenions pour acquis.

«De savoir qu’il allait annoncer sa retraite à Calgary aujourd’hui, c’est très spécial.»

Ses 625 buts en carrière lui ont permis d’égaler la marque de Joe Sakic, au 15e rang de l’histoire de la LNH. Il a également récolté un total de 1300 points en 1554 matchs.

Toutefois, peu de joueurs ont eu un plus grand impact sur le club de Calgary que Iginla, qui a revêtu l’uniforme de 1996 à 2013.

Il est le meneur dans l’histoire des Flames avec 525 filets. Capitaine pendant ses dix dernières saisons avec l’équipe, il est aussi celui qui a amassé le plus de points (1095) et joué le plus grand nombre de parties (1,219).

«Même si je suis originaire d’Edmonton, personne ne m’en a jamais tenu rigueur, a mentionné Iginla. D’avoir la chance de jouer en Alberta était un réel plaisir.»

Bien qu’il n’ait pas réussi à faire graver son nom sur la coupe Stanley durant sa carrière, il a été un attaquant de puissance dominant dans la LNH.

Sa vitesse, sa puissance et son talent, mélangé avec de la robustesse, ont fait de lui un adversaire redoutable.

Malgré son titre de capitaine et le fait qu’il était l’un des meilleurs compteurs de l’équipe, il n’hésitait jamais à laisser tomber les gants.

Iginla a réussi deux saisons de 50 buts avec les Flames. Il a aussi surpassé la barre des 40 filets marqués à quatre reprises et a atteint 11 fois le plateau des 30 buts.

Il a mené les Flames en finale de la Coupe Stanley en 2004, mais l’équipe s’était inclinée lors de la rencontre ultime devant le Lightning de Tampa Bay.

Iginla a également endossé l’uniforme des Bruins de Boston, de l’Avalanche du Colorado et des Kings de Los Angeles, équipe avec laquelle il a terminé sa carrière.

«Ce n’est pas facile d’annoncer ma retraite et l’une des choses les plus difficiles pour moi est de ne jamais avoir remporté la Coupe Stanley», a-t-il soutenu.

«Ça m’a pris quelques jours pour réaliser que ce rêve-là ne se concrétiserait jamais, mais j’ai tellement de raisons d’être reconnaissant.»

Une invitation au camp d’entraînement d’été de l’équipe olympique canadienne en 2001 — alors qu’il remplaçait Simon Gagné, alors blessé — a propulsé sa carrière.

«Ç’a été un très, très gros coup de pouce pour moi, a admis Iginla. J’étais tellement nerveux lorsque je suis embarqué sur la glace. La rondelle n’avait plus la même sensation, mon bâton non plus, mais c’était génial.»

Dans son palmarès en carrière, on retiendra certainement cette fameuse mention d’aide obtenue sur l’un des buts les plus célèbres dans l’histoire du hockey au Canada. Lors de la finale des Jeux olympiques de Vancouver de 2010, il avait préparé le filet victorieux de Sidney Crosby, en prolongation, face aux États-Unis.

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