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L’attaque à cinq du Tricolore sans conséquence

Photo: Archives Métro

Le Canadien de Montréal a été très bon jusqu’à maintenant, même si son avantage numérique a été catastrophiquement mauvais.

Mais n’oubliez pas ceci à propos de l’attaque à cinq du Tricolore: elle a été responsable d’autant de victoires que de défaites depuis le début de la campagne.

Comment est-ce possible? Le CH compte huit buts en avantage numérique jusqu’ici, dont trois en un seul match. Le Canadien n’a que sept défaites à sa fiche et il n’y a qu’un seul de ces revers qui a été en partie causé par ses problèmes en supériorité numérique – quand il a été blanchi à trois reprises à cinq contre quatre dans une défaite de 3-2 en prolongation contre les Canucks de Vancouver.

Dans leurs six autres défaites, les Montréalais ont été battus pas un score combiné de 30-3, ce qui veut dire que, quand ils sont mauvais, ils sont MAUVAIS! Cela veut également dire que la qualité de leur avantage numérique dans ces matchs n’a pas eu une grande incidence sur le résultat. Ils allaient perdre de toute façon.

À l’inverse, le Canadien a remporté un match grâce à son avantage numérique: quand il a marqué trois fois de cette façon dans un gain de 6-3 contre les Flyers de Philadelphie, le 15 novembre. C’était le deuxième match où Sergei Gonchar s’alignait avec l’équipe. Le consensus semblait être que le salaire de 4,6M$ de Gonchar ne serait pas un problème tant qu’il aiderait à ressusciter le jeu de puissance moribond de l’équipe.

D’ailleurs, l’attaque à cinq, dans l’ensemble, est bien meilleure depuis l’arrivée de Gonchar. Avant que Marc Bergevin ne fasse son acquisition, le Canadien avait marqué 3 fois en 43 occasions à ses 16 premières sorties. Dans les 7 rencontres suivantes, il a fait mouche 5 fois en 21 tentatives. Cependant, Gonchar n’a pas eu un grand impact sur cette amélioration. Il n’a récolté aucun point en avantage numérique et n’était sur la glace que pour deux buts en de telles circonstances. Dans les sept rencontres que le Tricolore a disputées avec Gonchar dans son alignement, il a été blanchi à quatre reprises avec un homme en plus. Gonchar est celui qui a le plus joué en avantage numérique pendant cette période, passant 18:26 minutes des 35:27 minutes d’attaque à cinq sur la glace.

Si les gens de Buffalo ne sont pas dans l’eau jusqu’aux hanches, le Canadien se rendra sur place pour disputer le premier match d’une série aller-retour entre les deux équipes, vendredi. Jouer contre les Sabres est peut-être le remède dont le Tricolore a besoin. Avant leur match de demain soir contre les Jets de Winnipeg, les Sabres avaient un des pires désavantages numériques de la ligue, avec un taux d’efficacité de 77,2%.

Mais, même si le Canadien n’arrive pas à faire mouche avec l’avantage d’un homme contre une équipe dont le désavantage numérique est ordinaire, cela risque de ne pas faire de différence. L’avantage numérique n’a pas vraiment joué un grand rôle jusqu’à maintenant de toute façon.

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