La spirale (1)
«Demain 11 h, c’est réglé!» s’exclame, manifestement heureuse, Ève. Et pour cause. Pratiquement tous ont déjà entendu parler du tourbillon infernal du duo violence-pauvreté lié aux favelas brésiliennes. Bien peu,
«Demain 11 h, c’est réglé!» s’exclame, manifestement heureuse, Ève. Et pour cause. Pratiquement tous ont déjà entendu parler du tourbillon infernal du duo violence-pauvreté lié aux favelas brésiliennes. Bien peu,
«L’Australie brûle dans l’indifférence de ses journaux.» Rictus gêné, et gênant, de ma part. Il était déjà décidé que l’apathie générale devant la catastrophe humaine ferait l’objet de cette chronique.
Vous jure. J’ai tenté avec bonne foi de dénicher le positif de l’année s’achevant. Grosse et décevante job. Parce que le bilan, comme les faits, ne peut mentir. D’aucuns rétorqueront
L’idée m’a assailli tout récemment, lors d’une discussion de salon avec Gilles Duceppe. Ce dernier me racontait, fidèle à ses habitudes de communicateur hors pair, une pléiade d’histoires et d’anecdotes
J’avais eu vent, il y a quelques semaines à peine, que Jolin-Barrette et sa garde rapprochée s’attendaient à une défaite en Cour d’appel, à propos de la suspension de la
Tante: «Au restaurant, pas question d’engager des Noirs. Plusieurs de nos clients refuseraient de se faire servir par eux.» Grand-mère: «Ben voyons? À Montréal?» Tante: «Ben oui. C’est comme ça.»
Je rédige ces quelques mots en me permettant l’outrecuidance de te tutoyer, non par une quelconque bravade, et encore moins pas paternalisme, mais plus simplement pour cause de familiarité apparente.
«L’insignifiance, mon ami, c’est l’essence de l’existence. Elle est avec nous partout et toujours. Elle est présente même là où personne ne veut la voir : dans les horreurs, dans les