Des paniers de Noël pour une centaine de familles angevines

Photo: Steve Caron/TC Media

La vie n’est pas rose pour tous et particulièrement en cette période des Fêtes. Mais grâce à la Maison des familles d’Anjou et la Banque Royale du Canada (RBC), une centaine de familles ou aînés pourront bénéficier d’un panier de Noël, question d’égayer un peu leur temps des Fêtes.

Cette année, ce qui ressort des demandes d’aide formulées auprès de la Maison des familles d’Anjou c’est la diversité des bénéficiaires. Les familles dont les parents sont à la recherche d’un emploi sont encore nombreuses, mais il y a également plusieurs familles issues de l’immigration ou encore des familles dont les parents travaillent au salaire minimum et des aînés.

Jean-Christophe Filosa, directeur de la Maison de la famille d’Anjou, constate que les demandes d’aide alimentaire auprès de son organisme demeurent en hausse année après année.

«Le tissu social angevin est en changement. On voit de plus en plus de gens avec des problématiques multiples», souligne Jean-Christophe Filosa, directeur de la Maison des familles d’Anjou.

Les besoins qu’ils nécessitent vont bien au-delà de l’aide alimentaire. Le défi pour l’organisme, c’est de briser l’isolement des gens. De les intégrer à un réseau d’entraide.

«Frapper à la porte pour demander de l’aide n’est pas facile, admet M. Filosa. Il y a des ressources à la disposition des gens et il ne faut pas hésiter à y avoir recours.»

À la Maison des familles d’Anjou, le dépannage alimentaire représente la majeure partie des interventions de l’organisme. De 80 à 110 familles du quartier sont soutenues sur une base hebdomadaire. Les bénéficiaires ne déboursent que 4$, ce qui défraie à peine le coût du camion pour aller chercher les marchandises,  et s’engagent à faire 15 heures de bénévolat pour avoir droit à de la nourriture pour plusieurs jours.

Lors de leur bénévolat, les gens ont l’occasion de développer un réseau social, de créer des liens et de participer activement à diverses activités qui sont autant de petites réussites pour ces personnes souvent laissées à elle-même.

«En fait, nous tentons d’être un milieu de vie positif pour ces gens, explique le directeur de la maison de la famille. La somme de leurs petits pas, à travers les ateliers et activités offerts, leur permet éventuellement d’améliorer leur situation.»

Durant la période des Fêtes, l’organisme sera fermé durant deux semaines. «Les paniers de Noël sont essentiels pour ceux qui les reçoivent», constate M. Filosa.

Des victuailles qui leur permettront de souffler un peu. Chaque panier comprend des denrées non périssables (jus, riz et pâtes alimentaires par exemple), auxquelles ont été ajouté cette année un poulet, des livres de lecture et de petits jouets ou peluches pour les enfants.

La participation de la RBC a permis de bonifier le nombre et le contenu des paniers. Des employés sont présents et assurent eux-mêmes la distribution auprès des familles.

«C’est la première fois que nous participons et sûrement pas la dernière. Nos employés ont embarqué d’emblée dans l’aventure et c’est une belle réussite. Une façon pour nous de nous engager envers notre communauté, une valeur importante au sein de la RBC», soutiennent Anna Cicchini et Jason Christiano, respectivement directrice de la succursale RBC du centre commercial Anjou et directeur des marchés locaux à la RBC.

Les bénéficiaires de ces paniers accueillaient avec soulagement cette aide inespérée et exprimaient ouvertement leur gratitude.

Pour plusieurs, ces paniers sont un réconfort qui permettra de nourrir leur petite famille sans avoir à choisir entre la nourriture, les factures de chauffage, les manteaux d’hiver des enfants, les médicaments ou autres tracas de la vie quotidienne.

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