Rene Bourque se défend bien
Voici quelques observations à la suite de la défaite du Canadien contre les Capitals de Washington mercredi soir au Centre Bell.
Je sais que le blogue est surtout à propos du Canadien, mais laissez-moi quelques secondes pour parler de mon amour pour Dale Hunter. Pas comme entraîneur des Capitals où même comme joueur des Capitals et, brièvement, de l’Avalanche, mais en tant que porte couleur des Nordiques de Québec. Avec Michel Goulet, Hunter était mon joueur favori. Mon père et Michel Bergeron aimaient Dale Hunter, donc j’aimais Dale Hunter. Je suivais les Nordiques avec ferveur. Dans la mesure où un jeune garçon de 6 ans peut suivre quelque chose avec ferveur – c’est à dire regarder un peu le hockey entre deux combats épiques opposants GI Joe et Transformers. Hum… je m’ennuie peut-être plus d’Optimus Prime que des Nordiques finalement. À quand la Transformers Nation? Nous avons besoin de nouveaux dessins animés pour nous faire oublier les affreux films de Michael Bay. Je viens de trouver le nouveau projet de CHOI Radio X.
Je n’aime pas parler des bagarres, mais le combat en début de première période entre Rene Bourque et Matt Hendricks est une des rares choses qui a fait réagir la foule du Centre Bell. Bourque a plutôt bien paru – j’imagine, j’ai toujours eu de la difficulté à apprécier deux gars qui se tapent sur la gueule en patin – car il a réussi à renverser son adversaire. Il faut toutefois dire que Hendricks avait l’air aussi motivé que moi quand je vais chez le dentiste. La bagarre était inévitable – dans la «logique» du hockey bien sûr parce que Bourque a envoyé Niklas Backstrom à l’infirmerie en lui donnant un coup de coude à la tête au début de mois de janvier. Le joueur de centre étoile des Capitals a subi une commotion cérébrale et n’est toujours pas revenu au jeu.
Je comprends que certaines personnes en ont assez des critiques incessantes à l’endroit de P.K. Subban. Moi même, je trouve que nous sommes trop sévères. Toutefois, Subban nous a habitués à du jeu spectaculaire la saison dernière et a régressé cette saison. Inutile de le nier. Métaphore culinaire à l’appui. En 2010, vous découvrez une pâtisserie qui fait d’excellents cupcakes. L’année suivante, les petits gâteaux sont secs et garnis de crémage Betty Crocker. Vous avez tous les droits de chialer. Cela étant dit, je pense qu’il est ridicule de vouloir se débarrasser de Subban, à moins que l’offre ne soit mirobolante. C’est fréquent de voir un jeune joueur connaître des ennuis à sa deuxième saison. De toute façon, le Canadien ne va nulle part cette année. Le timing est parfait.