Fantasia : Jour 14-17
Un certain épuisement m’a forcé à annuler quelques films que j’avais prévu aller voir mais voici quand même quelques brefs commentaires sur les derniers films que j’ai vus au cours des quatre derniers jours:
Red, White & Blue est le second long métrage du Britannique Simon Rumley (The Living and the Dead). Tourné à Austin au Texas, ce film indépendant et très nihiliste est une véritable plongée en enfer pour les protagonistes désespérés dont le destin fatal s’entrecoupe. Ça débute comme un film de Mike Leigh pour se terminer dans un film de Wes Craven période Last House on the Left. C’est plutôt réussi comme exercice et ça provoque un certain malaise même si les personnages (tous fort bien campés par de bons comédiens) avaient eu avantage à être plus attachants.
[Rec] étant un des films les plus terrifiants des dernières années, il est donc normal que les créateurs en ont décidé de faire une suite. [Rec] 2 est à [Rec] ce que Aliens était à Alien où l’action reprend là où le premier film se terminait. Film sans surprises, les réalisateurs misent davantage sur l’action et les effets sanguinolents et ne proposent rien de bien nouveau même s’il faut admettre que le film est assez bien troussé.
High School est un film d’ados qui est un peu l’équivalent moderne des films de drogue avec le célèbre duo Cheech & Chong. Humour forcé et pas toujours raffiné, le film vaut surtout pour la composition délicieuse d’Adrian Brody qui vole le spectacle dans un rôle secondaire d’un vendeur de drogue psychotique et paranoïaque.
Décrit comme un des meilleurs films d’horreur de la dernière année, Black Death est une belle réussite dans le genre horreur gothique. Véritable charge en règle contre le christianisme et la religion catholique, ce film sombre et atmosphérique est très bien réalisé par l’anglais Christopher Smith (Severance, Triangle), et s’avère un bel hommage aux films d’horreur british de la fin des années ’60.
Autre film fort attendu, Centurion du brillant Neil Marshall (The Descent, Doomsday) m’a un peu déçu. Sans être un échec complet, l’histoire est pas très captivante et il ne reste plus qu’à admirer les nombreuses scènes de carnage. Dommage.
Ce soir, ne manquez pas Dream Home, un slasher hongkongais qui promet par l’auteur Pang Ho-cheung (Isabella, Love in a Puff).