Les terrasses

Pis… Avez-vous hâte? Ben quoi, c’est une question qui se pose. On parle de terrasses, pas de météo; pour Montréal, c’est pas banal, l’ouverture des terrasses. La ville revit, tout simplement.

Rien de mieux qu’une terrasse au printemps, disait Brassens dans sa chanson. Pan-tou-te. Juste le goût de citer Brassens pour faire branché-Radio-Can.

Que vous soyez du type à prendre un verre de pinot grigio sur Bernard, un gin-tonic (avec du Hendrick’s, ça va de soi) dans le Vieux ou un pichet d’eau aromatisée à la bière aux Fouf’s, les terrasses font partie de notre mode de vie estival.

Chose certaine, on est plusieurs milliers à s’en émerveiller chaque année! Pas assez pour en faire un article, bande de ploucs sans imagination, direz-vous… Wô. Calme ta colique, Monique. Cesse de nous montrer ton doigt, Benoît. Relaxe ton sexe, Fedex. (OK, on aimerait bien vous y voir. Trouvez un prénom qui rime avec sexe et on en reparlera. Shit. Alex. OK. 1-0 pour vous, bande d’intellos.)

Ah, les aventures d’été sur les terrasses. Les filles qui arborent leurs mini-jupes fraîchement sorties de leurs valises de leur voyage à Cancún au mois de février. Les douches qui sortent leurs colliers de coquillages. Les soirées à n’en plus finir qui nous font tituber jusqu’à un taxi après avoir promis à des dizaines d’inconnus qu’on les «adderait» sur Facebook. Les moments inconfortables à se cacher d’un patron à qui on avait dit qu’on était malade en revenant du dîner pour aller se faire griller la couenne. «J’file pas. Mon sushi de ce midi était pas frais, boss.» Soyez prudents, les patrons ont la mauvaise habitude d’aimer les terrasses eux aussi…

Nous, on est des pros. Des points essentiels : une vue sur les passant-e-s, l’alcool qui coule à flots et… une prise de courant pour brancher le portable qui nous permet d’écrire une chronique sur les terrasses. Le bonheur est simple, non?

La question qui tue… Le meilleur drink sur une terrasse, selon nous? Ne répondez pas une bière bien fraîche tous en même temps. Oui, bien sûr, ça fonctionne. On n’est pas contre. D’un autre côté…

OK. Cachez votre numéro du Métro. Faites attention, y a toujours quelqu’un qui pourrait lire par-dessus votre épaule. On vous dévoile ici un secret bien gardé : le «Jack-limonade»… maison, s’il vous plaît! Le «drink d’homme» désaltérant. Un pichet… pour commencer! Si doux, mais si brutal en même temps, comme se faire assommer à coups d’oreiller très lourd. Détente d’été garantie! Où ça? Au Bistrot Sanguinet de l’UQAM chez nos amis de la famille Lévy. Saluez Gerry de notre part. Et gagnez… une vue sur les étudiantes qui se font bronzer!

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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