Il s’appelle Denis
Ça y est, le secret le moins bien gardé de l’histoire de la politique a été révélé : notre ami Denis Coderre sera candidat à la mairie de Montréal! On a sorti nos confettis!
Enfin, du sang neuf à Montréal. Certaines mauvaises langues diront que Denis Coderre est en politique depuis longtemps. Bof… Juste assez pour avoir l’expérience nécessaire. En plus, si on s’arrête à l’âge, il est de loin le plus «poupon» des maires que Montréal a eus. Il aura 50 ans en juillet. Ouais… Beau cadeau de cinquantième que de loger à la mairie de Montréal! Iiiiiish. Beaucoup de ménage à faire. Et c’est un euphémisme. En québécois, on dirait qu’il faut passer la gratte.
On n’a jamais caché notre volonté de voir «Denis-Denis-you’re-so-fine-you-blow-my-mind-hey-Denis» au poste qu’il briguera bientôt. Il est dévoué et tenace, et c’est ce dont Montréal a besoin. D’un travailleur acharné. Oui, il a du caractère, pour l’avoir entendu pester une fois ou deux (ou trois?) contre Stephen Harper, mais… N’est-ce pas justement une excellente chose? La tâche à laquelle il s’attellera est colossale : revamper Montréal et la débarrasser des «tiques de lit» qu’on a vues à la Commission Charbonneau… Ces petites sangsues devenues bien dodues en se gorgeant de notre argent si durement gagné.
Alors quoi de mieux qu’un peu de Céline Dion pour décrire le futur maire de Montréal? Sur l’air de Ziggy, voici… Denis!
Denis
Denis, il s’appelle Denis
La ville a besoin de lui
Un futur maire pas comme les autres
Y était libéral, c’est pas de sa fauuuute
Même si on sait qu’il ne changera jamais
Denis, il s’appelle Denis
On est fou de lui
La première fois qu’on l’a vu
Y avait plein de nids-de- poules dans les rues
Alors on lui a dit
Tu peux pas faire pire, Denis
Oui, c’est sûr, il tweete tôt le matin
Lysiane Gagnon le trouve crétin
Et pour ça, il gagne des points
Il nous a dit, je vais me présenter
Montréal doit changer
On a ri, on a pleuré
Denis, il s’appelle Denis
Ex-libéral et notre ami
Dans sa tête y a plein de projets
Tant pis pour les éditos épais
Pas sûr qu’il en rit
Mais il aura la mairie
Tous les soirs, il recommence à tweeter
Très souvent sur le hockey
Il se fait des tas d’amis
Oui, on sait, il aime son iPhone
Il devra se faire une raison
À la mairie, moins de temps pour le fun
Denis, il s’appelle Denis
La ville a besoin de lui
Un futur maire pas comme les autres
Y était libéral, c’est pas de sa fauuuute
Même si on sait qu’il ne changera jamais
Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.