Angèle et Tony : à fleur de peau

Premier long métrage de la réalisatrice Alix Delaporte, Angèle et Tony propose une chronique sentimentale ancrée dans la réalité. Le film sort en salles à compter de vendredi.

Dans une ville côtière de Normandie, une jeune femme au passé trouble (Clotilde Hesme, très bien) cherche à retrouver la garde de son fils et s’éprend d’un marin (Gregory Gadebois, taciturne) en quête de l’âme soeur.

Pour ce premier coup d’essai, la réalisatrice propose un mélange assez réussi de drame sentimental et de chronique sociale. Même si l’on n’y croit pas toujours, on retrouve une justesse de ton aux nombreux non-dits dans la présentation de cette naissance amoureuse entre deux êtres esseulés. Bien qu’il manque un peu de chair, la peinture du milieu social rappelle celui des frères Dardenne, mais en moins convaincant.

La réalisatrice prend son temps à mettre les éléments en place même si le dénouement est somme toute prévisible. Dans le rôle d’Angèle, la nouvelle venue Clotilde Hesme (César du meilleur espoir féminin) offre un jeu intériorisé fort prenant qui rappelle celui d’une jeune Valeria Bruni Tedeschi.

Cote: *** sur 5

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