SIFF : Welcome to Pine Hill et autres critiques

Voici mes impressions des quatre films vus hier au festival dans la catégorie « New American ».

Réalisé par Matthew Mishory, Joshua Tree 1951 : A Portrait of James Dean raconte la relation amoureuse et homosexuelle avant sa célébrité entre l’acteur James Dean et son colocataire et ami durant l’année 1951. Mélange indigeste de film d’essai (noir et blanc léché) et de drame sentimental, cet insupportable  drame biographique est d’un ennui mortel. Dans le rôle du symbole de la jeunesse en désarroi, James Preston fait plutôt pâle figure.

Cote : 1/2 sur 5

Réalisé par Keith Miller, Welcome to Pine Hill raconte le calvaire que doit endurer un ex-revendeur de drogue recyclé dans le domaine des assurances automobile lorsqu’il apprend qu’il est atteint d’une rare forme de cancer à l’estomac. Malgré une intrigue assez mince et une facture très modeste (caméra à l’épaule, style de cinéma-vérité semi-improvisé), ce drame évite le mélodrame et le pathos et dresse un portrait sensible d’un être condamné à la damnation. Dans le rôle principal d’un homme solitaire et esseulé, l’imposant comédien non-professionnel Afro-Américain Shannon Harper est étonnant.

Cote : *** sur 5

Réalisé par Ned Thorne, 419 est une coproduction entre les États-Unis et l’Afrique du Sud. Ce film emprunte la voie facile du faux documentaire avec une structure narrative qui rappelle celle de The Blair Witch Project mais sous forme d’un drame qui vire au suspense et non d’un film d’horreur. C’est relativement mouvementé du début à la fin avec de nombreuses coupures dans le montage, mais le film sombre dans la mécanique du genre et même le dénouement se révèle plus artificiel que surprenant. De plus, la performance des comédiens est très inégale.

Cote : ** sur 5

Réalisé par Destin Cretton, I am Not a Hipster dresse le portrait d’un musicien aigri et désoeuvré (Dominic Albert, bien) alors que ce dernier est anéanti par le chagrin suite à la mort de sa mère. Bien ficelé et attachant, ce drame offre une réflexion intéressante sur la perte d’un être cher et la quête de soi et recèle de bons moments. Dépeint comme un trou-du-cul au départ, le personnage principal révèle une parcelle d’humanité en interagissant de plus en plus avec ses pairs. I am Not a Hispter est un petit film attachant où l’émotion passe souvent par la musique et ses paroles que par les dialogues.

Cote : *** sur 5

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