Saccage à Louis-Dupire: une semaine de travaux pour tout nettoyer

Photo: Photo gracieuseté Émilie Auclair, commissaire scolaire.

Les services de nettoyage en auront au moins pour une semaine afin que l’école Louis-Dupire brille à nouveau comme un sou neuf, à la suite du passage de vandales, jeudi dernier.

Les employés affectés au nettoyage des lieux en ont plein les bras. Ils sont appuyés par plusieurs directions des écoles environnantes venues leur prêter main-forte.

Dans cette mésaventure, il y a tout de même «une belle solidarité» de la part des directions d’écoles, souligne Émilie Auclair, commissaire scolaire de Mercier.

Elle ne comprend toutefois pas ce qui a pu pousser des gens à commettre un tel geste de vandalisme.

«De mémoire et après vérification auprès de la commission scolaire, c’est la première fois qu’un événement d’une telle ampleur survient dans nos établissements. Après l’année difficile qu’a connue la CSDM, c’est la cerise sur le sundae», indique-t-elle.

Le matériel saccagé: des chaises, des pupitres, des armoires, des bureaux et des bibliothèques, ne pourra dans plusieurs cas être réutilisé. Il devra être remplacé.

Heureusement pour la commission scolaire, les tableaux interactifs et la salle des enseignants, qui contient une quarantaine d’ordinateurs portables, ont été épargnés.

L’équipe informatique de la commission scolaire s’affairait, le 5 juillet, à tout vérifier et tout semble fonctionner après les premiers tests d’usage.

Le parcours emprunté par les vandales laisse croire qu’ils connaissaient bien les lieux.

«Ils auraient quitté le bâtiment par le service de garde qui est une sortie plutôt en retrait. Ils devaient sûrement savoir ce qu’ils faisaient», pense Mme Auclair.

Sécurité
À ce moment-ci, la commission scolaire n’envisage aucune mesure de sécurité supplémentaire.

Des travaux d’agrandissement sont prévus à Louis-Dupire cet été, construction d’une nouvelle aile de 12 classes sur deux étages. Dans le cadre de ce projet, un gardien était déjà prévu pour assurer la sécurité du chantier.

«Il ne faut pas perdre de vue que pour le moment, il s’agit d’un geste isolé. Avec la présence de plusieurs ouvriers sur place et d’un gardien, il serait étonnant que cela se reproduise», fait remarquer Mme Auclair.

Rappelons que le 30 juin dernier, des vandales se seraient faufilés à l’intérieur de l’école par une porte encore ouverte. Ils s’y seraient cachés jusqu’au départ des derniers employés, vers 15h50.

Quelques minutes plus tard, l’alarme retentissait. Avant l’arrivée des policiers, les vandales ont eu le temps de commettre bien du grabuge et de prendre la poudre d’escampette.

Aucune arrestation n’a encore eu leu dans ce dossier et les policiers nagent toujours dans le mystère.

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