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Ces articles et aliments qu’on ne devrait jamais acheter à l’épicerie

Photo: Getty Images
Claudine Hébert - Les Affaires / TC Media

Votre panier d’épicerie vous coûte cher? Commencez par regarder ce que vous mettez dedans. Plusieurs aliments et articles achetés au supermarché font aisément gonfler votre facture de 20% à 40%. En voici quelques-uns à éviter.

1-Les accessoires et produits d’hygiène personnelle
À moins qu’ils ne soient en vente, les lames de rasoir, les tampons et serviettes sanitaires, le shampoing et le revitalisant ainsi que la plupart des autres produits d’hygiène personnelle coûtent régulièrement de 15% à 20% plus en épicerie. On obtient de bien meilleurs prix au quotidien dans les grandes surfaces. Chez Wal-Mart et Costco, les grands formats de ces mêmes produits peuvent même se traduire par des économies de plus de 40% sur le prix de l’étiquette en épicerie.

2- Les articles nettoyants
Le savon vaisselle liquide, le détergent pour la lessive, les assouplissants ainsi que les produits javellisant des grandes marques vont coûter au moins 20%, voire 35% plus cher dans les supermarchés. Une fois de plus, les meilleurs prix au quotidien sont offerts par les grandes surfaces. Et les économies sont encore plus prononcées à l’achat de grands formats. Remarquez, si vous êtes pleinement satisfait avec les marques maison de produits nettoyants vendus en épicerie, continuez de les acheter.

3- Tenez-vous loin des piles
Vous attendez en ligne, et que voyez-vous à la hauteur des yeux? Des piles alcalines AA et AAA dont vous avez sans doute besoin à la maison pour les télécommandes, le mousseur à lait ou la lampe frontale. Résistez. Les piles alcalines AA et AAA coûtent en moyenne de 2 jusqu’à 7 fois plus cher l’unité à l’épicerie en comparaison avec les emballages offerts dans les grandes surfaces. Par ailleurs, surveillez les spéciaux des circulaires en pharmacie. Les grandes marques de piles y sont régulièrement vendues à rabais, constate-t-on en survolant le site web supermarches.ca. Ce portail de l’alimentation affiche chaque semaine les spéciaux de la plupart des épiceries et pharmacies au Québec.

4-Les aliments et mets préemballés
Avec nos horaires chargés, la tentation de succomber aux mets préemballés et préparés est omniprésente. Une mauvaise habitude qui plombe une facture d’épicerie. Si vous achetez des fruits et légumes déjà coupés, tel du melon d’eau, des champignons, vous augmentez la valeur d’achat de ces portions d’au moins 40% en comparaison avec le prix de l’aliment complet. Même discours pour les emballages de viandes surgelées dont le prix, même vendus à rabais, représente un écart de plus de 100% avec le prix de la viande fraîche au comptoir de la boucherie.

5 – La nourriture pour animaux
Mine de rien, nourrir toutou et chaton coûte cher si on achète au supermarché les produits qui leur sont destinés. Que ce soit pour la nourriture sèche, les gâteries, la litière, le prix de ces articles revient généralement 20% plus cher à l’épicerie que dans les grandes surfaces. Et même lorsque ces produits affichent un prix réduit au supermarché, il coûte 5% à 10% plus cher que ce que vous payez dans les grandes surfaces.

Conseil de la fin
Selon la firme BrandSpark International, c’est au Québec que la population (87% des consommateurs) consulte le plus les circulaires. Une habitude qui paye, soutient Cinzia Cuneo, présidente de SOS Cuisine. Fréquenter deux adresses par semaine en tenant compte des divers spéciaux se traduit par 15% à 20% d’économie sur la facture d’épicerie. « Et cette économie grimpe aisément à 30% si on tient compte des réductions de toutes les adresses d’épicerie et de pharmacie qui se trouvent dans notre secteur. Sur une facture de 300$, ça représente jusqu’à 50$ d’économie », dit-elle.

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