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85% des écoles de la CSMB en mauvais état

Photo: Johanna Pellus/TC Media

La condition des immeubles de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) ne semble pas s’améliorer. Comme en 2014, environ 85 % des écoles de la CSMB sont toujours considérées comme étant vétustes.

Sur 120 établissements scolaires listés par Québec, 54 ont hérité l’an dernier de la cote «très mauvais état» contre 49 avec la note «mauvais», selon le plus récent indice de vétusté du ministère de l’Éducation obtenu en vertu de la loi sur l’accès à l’information par TC Media.

En comparaison avec les chiffres de 2014, la proportion d’immeubles en mauvaise posture à la commission scolaire reste sensiblement la même, bien qu’on note une mince amélioration de leur état, dans certains cas.

Les bâtiments de l’école primaire l’école Martin-Bélanger et Très-Saint-Sacrement, à Lachine, se classent toujours parmi les pires de la CSMB avec un indice de vétusté de 100%. Une seule autre école obtient une telle note, soit Notre-Dame-de-la-Garde, à Verdun.

La CSMB pourra compter sur une aide financière de 44 M$ sur les 655 M$ promis à la fin mars par le gouvernement, ce qui lui permettra de réaliser 201 projets dans 74 établissements.

«Ces sommes feront une différence dans nos écoles. Beaucoup de projets de rénovations, environ 340, sont actuellement en cours», indique par courriel la porte-parole de la commission scolaire, Gina Guillemette.

Pas délabrés
Surprise des données, la présidente du Syndicat de l’enseignement de l’Ouest de Montréal, Mélanie Hubert, estime que les écoles de la commission scolaire ne se trouvent pas dans un état lamentable. «Physiquement, on n’est pas dans des lieux qui sont délabrés», fait-elle valoir.

Mme Hubert croit que la CSMB fait de son mieux pour rénover les établissements avec le peu d’argent qu’elle reçoit en subvention.

«Les millions du gouvernement c’est bien, mais ça ne rattrapera jamais tout le retard [en travaux] qui a été pris durant des décennies», précise-t-elle.
La moyenne d’âge des bâtiments du parc immobilier de la CSMB est de 56 ans, ce qui pourrait expliquer l’indice de vétusté des écoles.

L’indice de vétusté
Les cotes «mauvais» et «très mauvais» ne menacent en aucun cas la santé et la sécurité des élèves. L’indice de vétusté tient compte de la valeur et de l’urgence des travaux à effectuer, selon qu’ils doivent être réalisés dans un délai de un, trois, cinq ans ou plus.

Et à Saint-Laurent?

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À Saint-Laurent, l’édifice Émile-Legault de l’école secondaire est le bâtiment de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) en meilleur état, tandis que l’édifice sud de l’école Beau-Séjour est le pire, avec un indice de vétusté de 50 %.

Les écoles laurentiennes ont un indice de vétusté de 25 % en moyenne, allant d’un bon à un très mauvais état. Les données n’incluent pas l’école au Trésor-du-Boisé, construite en 2015.

(en collaboration avec Johanna Pellus)

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