Mourir pour Justin Trudeau
Cette semaine, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans la colonie humoristique québécoise : Justin Trudeau ne se présentera pas à la tête du Parti libéral en 2013. En apprenant cela, plusieurs se sont mis à pleurer, d’autres, tout simplement, ont décidé d’abandonner la profession.
Personnellement, nous avons pensé au suicide… NOOOOOOOOON! Pourquoi? Mais pourquoi, mon Dieu, pourquoi? Justin, tu nous dois de devenir chef du PLC et premier ministre un jour!
Après avoir vidé le contenu de notre pharmacie et avalé notre cabinet à boisson (NDLR : la pharmacie des auteurs de ce texte ne contenait que des laxatifs, et leur cabinet à boisson, que de la vodka aux pruneaux. Nous ne craignons pas du tout pour leur vie, mais émettons des réserves quant à leur vie sociale des prochaines semaines. Les Justiciers Masqués demeureront aux soins intensifs jusqu’à nouvel ordre. Prière d’envoyer des fleurs, pot-pourri et toute autre forme de sent-bon.) nous avons écrit ce que nous pensions être notre dernier texte, un vibrant cri du cœur pour que Justin revienne
sur sa décision…
Non Justin, nous ne sommes pas dignes de toi, nous ne sommes pas capables d’être parfaitement bilingues, le tout en se servant des deux langues dans la même phrase, mais nous sommes prêts à tout pour que tu restes longtemps en politique et, surtout, pour que tu fasses le plus de discours, de déclarations publiques et d’apparitions télévisées qu’il est humainement possible de faire! PLEASE DON’T GO.
Nous avons besoin de renouveau, de sang neuf, d’une nouvelle tête de Turc! Si tu ne deviens pas le chef du Parti libéral, le parti s’éteindra, de même que notre chance de pouvoir faire des blagues douteuses sur ta chevelure abondante et lustrée, sur tes fans/groupies centenaires parqués dans les centres d’accueil, sur ton accent en français, sur ton accent en anglais, sur ton accent en franglais! PLEASE FORGIVE ME.
À partir de maintenant, nous jurons devant l’Éternel que nous allons nous consacrer à ce que tu deviennes chef du PLC. Quitte à mettre en application, une fois de plus, notre plan de suicide collectif à deux, en vérifiant d’avance cette fois que le Tétralax et la Smirnoff aux pruneaux mélangés ensemble forment vraiment un mélange létal, mais moins salissant. Pour des raisons évidentes, nous devons cesser de t’écrire pour nous rendre à l’hôpital parce qu’on a juste une salle de bain dans notre local d’écriture. PLEASE DON’T STOP THE MUSIC.
ADIEU MONDE CRUEL! Et à lundi!
Twitter: @justiciers
– Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas
nécessairement celles de Métro.