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Le cadeau parfait pour votre chérie…

Qu’allez-vous acheter à votre amoureuse ou à votre amoureux pour la Saint-Valentin? Un bracelet? Du chocolat? Est-ce votre angoisse par les temps qui courent? Peut-être avez-vous de plus graves enjeux, comme : «Devrais-je acheter la télévision de 42 pouces ou de 50 pouces?» ou, le classique des parents : «Que pourrais-je bien préparer à mon enfant comme lunch qu’il ne mangera pas qu’à moitié…».

Autre angoisse très répandue, particulièrement quelques semaines après les fêtes de Noël et du Nouvel An : «Comment pourrais-je bien m’y prendre pour perdre 5 kilos?» (La réponse est pourtant simple : mangez moins!).

Voilà la réalité nord-américaine qui est notre quotidien, rempli de «problèmes» du Premier monde (par opposition au Tiers Monde).

Il y a au moins huit cents millions de personnes qui n’ont jamais ces problèmes, puisqu’ils sont si pauvres qu’ils souffrent de la faim; ils sont sous-alimentés. Cet état signifie qu’on ne mange pas suffisamment chaque jour pour répondre à nos besoins énergétiques élémentaires. Pire, ces gens ne savent pas si, demain, il y aura de la nourriture pour eux et leurs enfants. C’est ce que l’on nomme de l’insécurité alimentaire.

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) : «Les enfants sous-alimentés souffrent de retards de croissance physique et parfois psychique. La faim chronique affaiblit le système immunitaire et rend plus vulnérable aux maladies et aux infections. Les mères sous-alimentées donnent naissance à des bébés au poids insuffisant, et présentent elles-mêmes un plus grand risque de mortalité».

Ironiquement, toujours selon le FAO, la majorité des gens souffrant de la faim sont des fermiers ou des travailleurs agricoles. Imaginez! Vous cultivez du riz, vous élevez des poulets, vous pêchez, mais vous n’arrivez quand même pas à manger à votre faim, ni à nourrir adéquatement vos enfants. Quelle injustice!

Ces travailleurs ou fermiers sont souvent exploités par quelqu’un : un propriétaire de plantation ou un «coyote» à qui ils sont forcés de vendre leurs récoltes à rabais. Ils sont souvent isolés géographiquement et socialement ce qui facilite la vie à ceux qui les exploitent.

Voilà pourquoi le commerce équitable a été inventé. En se regroupant, les fermiers ou travailleurs brisent l’isolement et peuvent mieux négocier le prix pour leur récolte ou leurs conditions de rémunération. De plus, pour assurer que l’argent ne soit pas intercepté, un système de certification a été mis en place afin de suivre le fruit de leur labeur du champ jusque dans votre assiette. Enfin, un prix minimum est assuré à ces coopératives qui transigent avec les importateurs des pays riches.

C’est ainsi qu’en recherchant les produits certifiés équitables, comme le café, les bananes et le chocolat, vous avez la certitude que vous ne perpétuez pas le cercle vicieux de l’exploitation, de la pauvreté et de la faim. Vous soutenez plutôt des communautés dans des douzaines de pays qui se prennent en charge et qui construisent, tranquillement, un futur plus juste.

Et alors, qu’allez-vous acheter à votre blonde ou votre chum pour la Saint-Valentin? Du chocolat équitable ou de l’artisanat équitable? Allez! Changez le monde, un geste à la fois.

En plus, vous éliminerez au moins une de vos angoisses du Premier monde !

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