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Ally Neah : mettre une pause musicale dans le quotidien

Ally Neah, Audrey Pineaut participe à Ma Première Place des Arts
Photo: Clara Loiseau / Métro Média

À seulement 20 ans, Audrey Pineault, alias Ally Neah, résidente de Pointe-aux-Trembles et étudiante au Cégep Marie-Victorin, participe au concours : Ma première Place des Arts. Une expérience «incroyable»  pour la jeune interprète qui se dévoue depuis son enfance à sa passion pour la musique.

En plus d’être professeure de chant et de piano à l’école de musique Annick St-Jean à Repentigny, Audrey Pineault poursuit une Technique professionnelle de musique et chanson au Cégep Marie-Victorin. Son «premier élan» vers une carrière.

Le deuxième, c’est sa participation à sa première Place des Arts, explique-t-elle. Après avoir vu l’une de ses bonnes amies performer à l’édition précédente de «façon brillante», Audrey a eu envie d’y aller. «Moi aussi, j’ai voulu me donner un coup de pied dans le derrière, de me lancer et de ne plus me laisser paralyser par la peur», déclare-t-elle.

Et ce n’est pas pour rien qu’elle a choisi Ally Neah comme nom d’artiste. Elle désire créer avec sa musique «un arrêt dans le temps pour la personne qui [l]’écoute, comme l’alinéa, l’espace avant un nouveau paragraphe». Mais ce pseudonyme lui sert aussi, à elle, de pause. En étant Ally Neah sur scène, la compositrice-interprète explique être cette partie d’elle-même qui n’a plus d’angoisse ou peur de se mettre à nue devant son public.

Elle voit également la musique comme une thérapie lui permettant de «canaliser son énergie et sa créativité», ainsi que d’exprimer son amour pour la littérature et son engagement féministe.

«Quand je ne fais pas de la musique, je l’enseigne»

— Audrey Pineault, alias Ally Neah, autrice-compositrice-interprète.

Une passion depuis toujours

Cela fait déjà une dizaine d’années qu’Audrey Pineault se produit sur scène. Sa carrière débute devant le petit écran, en regardant L’école des fans. Une quinzaine d’années avant de devenir Ally Neah, elle se dit qu’elle veut «faire comme les enfants à la télévision et chanter». Elle participe d’ailleurs à l’émission en 2005 à l’âge de cinq ans. Quelque temps plus tard, elle commence ses premiers concours de chant, et c’est lors d’un événement à La Tuque qu’elle comprend que cette passion sera son métier.

Elle veut également déconstruire les préjugés auxquels les femmes font encore régulièrement face dans la profession. «C’est difficile de se faire une place, d’avoir de la crédibilité, explique-t-elle. Je veux montrer qu’on est beaucoup plus que juste une chanteuse». C’est en utilisant les mots dans ses compositions qu’elle essaye de changer les mentalités, mais aussi son acceptation d’elle-même.

Ally Neah et les 31 participants au concours sauront s’ils vont en final le 18 mars. Lors des 26 précédentes éditions, l’événement aura permis de découvrir de nombreux artistes tels que Corneille.

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