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Le masque ne sera plus requis en classe pour les élèves

Des masques chirurgicaux.
Photo: iStock

À compter du lundi 7 mars, les élèves du primaire et du secondaire n’auront plus à porter le masque en classe. Cet assouplissement est rendu possible en raison de l’évolution favorable de la situation épidémiologique au Québec et s’inscrit dans la continuité du déconfinement, amorcé il y a quelques semaines.

«La situation s’améliore et cela se reflète également en milieu scolaire. Les différentes mesures en place contribuent à offrir un environnement sécuritaire pour les élèves et le personnel», explique le ministre de la Santé Christian Dubé via communiqué.

Rappelons que le port du masque demeure obligatoire dans les aires communes, lors des déplacements des élèves et dans les transports scolaires. Pour les élèves de l’éducation préscolaire, le masque n’est requis que dans les transports scolaires.

Le personnel scolaire a dû faire preuve d’imagination, d’ajustements et soutenir nos élèves et leurs parents de façon incroyable. Le retrait du masque en classe est un pas de plus pour retrouver le plaisir d’être à l’école, pour retrouver le plaisir d’enseigner.

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation du Québec

Nouvelle étape

Pour l’opposition officielle, le retrait du masque en classe signifie l’arrivée d’une nouvelle étape de la pandémie. Avec la situation sanitaire qui s’améliore, il n’est plus justifié de maintenir l’urgence sanitaire, considère la cheffe libérale Dominique Anglade. «Ce qui me choque profondément, dans toute cette histoire, c’est qu’on soit encore en urgence sanitaire au Québec, ça fait deux ans, et que le premier ministre s’obstine de ne pas lever cette urgence sanitaire», commente-t-elle.

Le porte-parole de Québec solidaire entrevoit l’assouplissement comme une bonne nouvelle pour les jeunes et les familles. «Mais moi, je m’attends à ce que ce soit justifié par des arguments de santé publique, a-t-il indiqué avant l’annonce officielle, mardi matin.  Si c’est une annonce qui est guidée par la science, si elle est approuvée par la Santé publique, je pense qu’elle va être accueillie quand même avec soulagement par beaucoup de familles, par beaucoup de jeunes.»

«On se croise les doigts que ce soit fondé sur la science», a également réagit le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon.

Avec la collaboration de Yann Nopieyie

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