La concrétisation de notre engagement d’interdire les plastiques à usage unique néfastes
LETTRE OUVERTE – Les plastiques sont partout. Ils sont utilisés dans les emballages, la construction, l’agriculture, les automobiles, les produits électroniques, les textiles et le matériel médical.
Si le plastique a révolutionné nos vies, la pollution plastique est quant à elle devenue un problème environnemental prépondérant partout dans le monde.
Sur les quatre millions de tonnes de déchets de plastique qui sont jetés chaque année au Canada, seulement 8% sont recyclés. Le reste finit dans les sites d’enfouissement et notre environnement, jonchant nos parcs, nos plages, nos rues et d’autres endroits qui nous sont chers. La pollution plastique asphyxie la faune et engorge les cours d’eau. Elle se décompose en petits morceaux qui aboutissent dans le sol, les océans et l’air, et même dans notre eau potable et nos aliments.
Nous devons remédier à cette situation. Voilà ce que réclament les Canadiens. Le temps est venu d’agir.
Tout récemment, notre gouvernement fédéral a annoncé qu’il va interdire certains des plastiques à usage unique les plus fréquents et les plus néfastes, comme les sacs d’épicerie, les ustensiles, les porte-canettes, les bâtonnets à mélanger, les pailles et certains récipients alimentaires difficiles à recycler, comme les récipients à clapet.
Bien que la production intérieure et l’importation de ces plastiques à usage unique néfastes seront interdites d’ici la fin de cette année, les entreprises et les commerces comme les restaurants canadiens pourront les utiliser jusqu’à la fin de l’année prochaine, ce qui leur donnera le temps de s’ajuster.
Selon les estimations, cette interdiction significative visant les plastiques à usage unique néfastes, éliminera plus de 1,3 million de tonnes de déchets de plastique difficiles à recycler au cours de la prochaine décennie.
L’objectif est de créer des collectivités et un environnement plus propres. L’idée est également d’offrir aux Canadiens les solutions de rechange durables qu’ils réclament et d’ouvrir de nouveaux débouchés au sein d’une économie plus verte.
Cette interdiction représente une étape importante de la promesse de notre gouvernement visant à réduire les déchets de plastique dans l’ensemble de notre société.
Mais nous savons que les interdictions ne suffiront pas à régler ce problème. Le plastique restera utile et continuera de faire partie de nos vies. Le plan de notre gouvernement est de gérer les plastiques de façon responsable, afin qu’ils demeurent dans l’économie, mais cessent de polluer notre environnement.
Notre plan exhaustif signifiera également que les fabricants de plastique devront utiliser 50 p. 100 de plastique recyclé dans tous les produits de plastique qu’ils fabriquent, et que les flèches courbées qui forment le symbole de recyclage pourront être apposées sur un produit uniquement si nous savons que le produit peut vraiment être recyclé au Canada.
Il s’agit là de mesures de gestion tout simplement logiques. Et elles contribueront à faire croître notre économie en vue d’une gestion plus circulaire des déchets, qui s’est avérée efficace pour créer des emplois et réduire les coûts opérationnels.
Les Canadiens ont été très clairs. Ils ne veulent plus de la pollution plastique qui jonche nos rues, nos eaux et notre environnement. En instaurant les outils et les règles appropriés, nous mettons le cap vers une meilleure économie, plus verte et plus circulaire.